Haití: expectativa por posible juicio político al presidente Moise
A menos de 24 horas de la evaluación de un juicio político contra el presidente, haitiano Jovenel Moise, prevista para este miércoles, existe mucha expectativa, aunque expertos estiman que el «impeachment» es poco probable.
Este martes tienen lugar reuniones entre varios bloques minoritarios en la Cámara baja, para fortalecer alianzas que les permita alcanzar los 80 votos favorables, necesarios para iniciar un proceso de revocación del mandato al jefe de Estado.
El pasado junio, una veintena de legisladores opositores remitió una carta al vicepresidente de la Asamblea Nacional, Gary Bodeau, instándolo a iniciar un proceso de destitución contra Moïse por supuesta malversación de fondos públicos.
Asimismo, critican una presunta mala gestión del mandatario, reflejada en los pobres indicadores económicos y sociales del país en los últimos dos años.
Para algunos analistas, alcanzar los dos tercios de los 111 diputados, puede resultar una tarea difícil, no obstante, consigue alargar aún más la instauración de un gobierno funcional, tras casi cuatro meses de la destitución del ex primer ministro Jean Henry Céant.
También alertan que algunos podrían utilizar este rejuego político, para «solucionar sus propios asuntos», y obtener determinadas prebendas.
Este martes se conoció que diputados opositores propusieron una lista de personalidades que deben ser escuchadas en el Parlamento, presuntamente relacionadas en el caso de malversación, entre ellos el ex primer ministro Jack Guy Lafontant, y los extitulares Jean Roody Aly, Roosevelt Bellevue y Jean-Marie Reynaldo Brunet.
Sin embargo, el abogado Patrick Laurent desaprueba este enfoque de última hora y alega que las personas mencionadas no tienen acceso a la sede legislativa.
De acuerdo con el letrado, la solicitud de acusación al presidente debe ser aprobada para que el Senado se convierta automáticamente en un tribunal superior de justicia y fallar sobre los supuestos cargos de alta traición. De no lograr la validación la solicitud «caerá por sí misma».
No obstante, estima que el escenario no es favorable pues la Cámara baja está dominada por una mayoría progubernamental.
Des mouvements sociopolitiques à Saint-Marc exigent la mise en accusation de Jovenel Moïse en Haïti
Plusieurs organisations sociopolitiques, dans le département de l’Artibonite, dont Mouvman pou sove Ayiti (Mvsa) et Mouvman pou sove Senmak (Mopossm) appellent leur représentant à la chambre des députés, Samuel d’Haiti, à voter, le meercredi 7 août 2019, en faveur de la mise en accusation du président Jovenel Moïse.
Une telle action refléterait la prise en compte des revendications du peuple, face à un président qui ne cesse point de violer la Constitution haïtienne, estime le Mvsa, dans une lettre ouverte, en date du 5 août 2019, adressée au parlementaire d’Haiti et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
L’incompétence, l’irresponsabilité et la malhonnêteté du président Jovenel Moïse a entrainé une aggravation des conditions socio-économiques du pays, relève l’organisation Mouvman pou sove Ayiti.
Pour sa part, le Mopossm exhorte le député Samuel D’Haiti à se montrer à la hauteur de la confiance, que la population saint-marcoise a placée en lui, en votant favorablement pour la mise en accusation de Jovenel Moïse.
Le Mopossm met en garde contre toute tentative de négociation des votes à la chambre des députés, au détriment des intérêts de la nation.
La Conférence des pasteurs haïtiens (Copah) a également appelé tous les députés à prononcer la mise en accusation du président Jovenel Moïse, pour crime de haute trahison et violation grave de la Constitution du pays.
Le mercredi 7 août 2019 est la date prévue pour la séance, à la chambre des députés, autour de la demande de mise en accusation du président Jovenel Moïse, dossier en souffrance, depuis plus de 6 mois, à la chambre des députés.
Cette mise en accusation, souhaitée, en février 2019, par 14 députés, avait refait surface, après la publication, le vendredi 31 mai 2019, du deuxième rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca), qui épingle Jovenel Moïse dans l’utilisation de « stratagèmes de détournements de fonds », à travers sa firme dénommée « Agritrans », pour la réalisation de travaux publics dans le Nord d’Haïti.
Entre temps, le parti politique Pitit Dessalines annonce la reprise, à partir du mercredi 14 août 2019, des mobilisations visant à aboutir à la démission de Jovenel Moïse de la présidence politique en Haïti.
Ces nouvelles mobilisations contre le régime politique en place devraient s’ échelonner jusqu’au mardi 23 août 2019, a précisé le dirigeant de Pitit Dessalines, Jean Charles Moïse, lors d’une conférence de presse, le lundi 05 août 2019.