Crisis en Haití: autoconvocados contra la corrupción dan plazo a Moise para que renuncie
Petrocaribe : Des petrochallengers lancent un ultimatum d’un mois au président Jovenel Moïse pour démissionner
Les citoyennes et citoyens, regroupés au sein de la structure Nou p ap konplis donnent un mois (jusqu’au samedi 6 juillet 2019) comme ultimatum à Jovenel Moïse pour démissionner de la présidence politique en Haïti.
Il y a un an, les vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 juillet 2018, la population s’était violemment élevée contre la décision du régime tèt kaleau pouvoir d’augmenter les prix des produits pétroliers sur le marché national.
L’étincelle, prévisible, a été carrément ignorée par l’équipe du premier ministre Jack Guy Lafontant, forcé à la démission le samedi 14 juillet 2018. Des barricades ont été érigées en signe de protestation par plusieurs riveraines et riverains, dans différents quartiers, notamment dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.
20 personnes ont été tuées, lors de ces émeutes spontanées, enregistrées en pleine période de coupe du monde de football senior masculin.
Les mouvements revendicatifs avaient provoqué la paralysie des activités, un peu partout, tandis que beaucoup de citoyennes et de citoyens avaient été contraints de rester, pendant plusieurs jours, là où ils se trouvaient (bureaux, résidences d’amies et d’amis, etc.), au moment des émeutes.
Comme un symbole, en 2019, les petrochallengers appellent, de nouveau, à doter le pays d’une nouvelle transition, capable d’organiser un procès sur la dilapidation des fonds du programme PetroCaribe de l’aide vénézuélienne à Haïti, ont-ils préconisé, en conférence de presse, ce jeudi 6 juin 2019, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« Jovenel Moïse doit démissionner et se mettre à disposition de la justice », souhaite Ricardo Fleuridor, porte-parole du groupe des petrochallengers Nou p ap konplis.
Nou p ap konplis demande aux parlementaires d’acheminer, au plus vite, le rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca) au cabinet d’instruction, pour les suites nécessaires.
Le groupe des petrochallengers Nou p ap konplis affirme appuyer la mobilisation, prévue ce dimanche 9 juin 2019 à Port-au-Prince, pour réclamer la démission de Jovenel Moïse.
Jovenel Moïse serait au cœur d’un « stratagème de détournements » des fonds PetroCaribe, à travers son entreprise dénommée Agritrans, selon le rapport de la Cscca.
De hauts dignitaires de l’État, dont des premiers ministres, ainsi que d’anciens ministres, d’anciens directeurs généraux et des responsables de firmes de constructions sont aussi indexés dans la mauvaise gestion de plusieurs milliards de dollars américains (Ndlr : US $ 1.00 = 96.00 gourdes ; 1 euro= 110.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 2.00 gourdes aujourd’hui) de ces fonds publics.
Gobierno haitiano mantendrá precio de combustible pese a crisis
El Gobierno de Haití anunció que mantendrá sin cambios el precio de los combustibles, a pesar de la crisis económica y la advertencia de las compañías petroleras.
En la misiva, el Ministerio de Economía y Finanzas (MEF), comunicó que se están tomando medidas para garantizar que las gasolineras continúen abasteciéndose con normalidad, en medio de la precaria situación financiera de las compañías petroleras provocada por la no devolución de los impuestos negativos.
‘Los precios de las bombas se mantienen sin cambios y la próxima semana se entregará un pedido de 250 mil barriles a Dinassa para abastecer al mercado’, subrayó la nota de prensa.
A mediados de mayo las compañías Kimazou, Bandari Haiti SA, CapInvest, Dinasa, y Sol Haiti escribieron al ministro de Economía y Finanzas, Ronald Décembre, sobre imposibilidad de continuar importando el combustible por la deuda que acumula el Gobierno de unos 20 millones de dólares.
‘Pronto no podremos garantizar el suministro’, alertaron y reiteraron que la situación financiera de la industria empeoró por el aumento del precio del petróleo en el mercado internacional y a la continua depreciación de la moneda nacional.
El MEF, por su parte, llamó a la población a la calma y a ‘no ceder a la manipulación de los grupos sociales que tratan de causar desorden e inestabilidad en el país’ y aseguró su disposición de colaborar con los socios del sector petrolero con el fin de garantizar la disponibilidad de estos productos en el mercado.
No obstante, una fuente cercana a Dinassa dijo a la prensa que los problemas de los flujos de caja para las empresas petroleras son reales, y que a partir de julio el tema del combustible será decisivo si otras compañías no hacen pedidos de importación.
En el último año el Gobierno haitiano enfrentó dificultades para suministrar el rubro, subsidiado por el Estado desde 2007, y el intento de aumento en los precios del combustible generó una ola de movilizaciones masivas, que provocó la renuncia del primer ministro Jack Guy Lafontant y una profunda crisis sociopolítica.
En el actual contexto adverso, una nueva crisis del rubro podría acrecentar el descontento de los ciudadanos, que experimentan un aumento notable en los precios de la canasta básica, la reducción del poder adquisitivo y la pérdida de valor de su moneda nacional.
Haïti – Économie : Les grèves se multiplient dans la fonction publique
Alors que la situation socio-économique ne cesse de se dégrader un peu plus chaque jour au pays, les grèves dans la fonction publique se multiplient, parfois pour des demandes extravagantes, d’autrefois justifiées, mais dans tous les cas aux conséquences aggravantes pour l’économie d’Haïti et la population. Les caisses du Trésor Public étant quasiment vide, ces conflits dont certain durent depuis plusieurs semaines semblent pour le moment sans solution…
Mardi 4 juin 2019 les fonctionnaires de la Direction Générale des Impôts (DGI) ont observé un arrêt de travail pour exiger une augmentation de salaire démesurée de 300% qu’ils justifient en raison de l’augmentation du coût de la vie ( ! ). Un arrêt ou une perturbation dans la perception des taxes, qui pourrait en ce moment, avoir des conséquences aggravantes considérables sur le Trésor Public dont les recettes fiscales collectées, déjà insuffisantes sont vitales pour la survie de l’État.
À cette arrêt de travail, s’ajoutent la grève des membres du système judiciaire (depuis le 20 mai 2019), celle des employés du Ministères de la planification (9e semaines de grève) et de celle du Ministère du Commerce et de l’industrie.
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