El presidente Moïse llama a la oposición al diálogo tras las protestas

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Moïse invita a expresidente Aristide a diálogo nacional en Haití

El mandatario haitiano, Jovenel Moïse, insiste hoy en proseguir las consultas políticas para la formación de un nuevo gobierno, e invitó al expresidente y férreo opositor Jean Bertrand Aristide al Palacio Presidencial.

Según confirmó a la prensa, Jude Charles Faustin, asesor del jefe de Estado, Aristide ‘ni siquiera había aceptado recibir la carta de invitación’.

Maryse Narcisse, coordinadora del partido Fanmi Lavalas, fundado por el exmandatario, subrayó que la postura de la plataforma política es clara, ‘desde el golpe electoral, nunca hemos reconocido a Jovenel Moïse y ya habíamos expresado nuestra posición en nuestra propuesta para poner fin a la crisis’.

Agregó que exigen la dimisión del presidente, el establecimiento de un Ejecutivo y un gobierno de salvación público para asegurar una transición de 36 meses, durante los cuales se deben respetar y satisfacer las prioridades definidas previamente.

Por su parte, Eric Jean-Baptiste, secretario general de la plataforma Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (Reunión de los Demócratas Nacionales Progresistas), confirmó que sostuvo un encuentro con el mandatario, y este último reconoció que el diálogo iniciado se ha estancado después de varios intentos, pero no tiene intención de rendirse.

Para Jean-Baptiste, el gobierno debe crear una comisión compuesta por personalidades creíbles, que no sean conflictivas y que tengan cierto poder de convocatoria, como la política y exministra de la Condición Femenina y Cultura y Comunicación, Marie Laurence Jocelyn Lassÿgue, el expresidente Boniface Alexandre, y el escritor, actor y pintor, Franckétienne, entre otros.

Puntualizó que el comité debe incluir también a un representante de la Organización de Estados Americanos y de la Comunidad del Caribe.

La próxima semana deben proseguir las consultas para la elección de un nuevo primer ministro, tras la revocación por los diputados de Jean Henry Céant, y la instalación de Jean Michel Lapin como jefe de Gobierno interino.

Algunos detractores advierten que al jefe de Estado solo le restan poco más de 20 días, de acuerdo con las disposiciones constitucionales, para instalar al nuevo líder frente al poder Ejecutivo.

Prensa Latina


L’Opposition radicale refuse le dialogue du chef de l’état

Les partis politiques de l’opposition radicale opposent une fin de non recevoir à l’invitation au dialogue du président haitien, Jovenel Moïse. Le chef de l’état, qui a pris en charge de réaliser les consultations préalables au dialogue national, n’a pu faire mieux que l’ex Premier Ministre Jean Henry Céant.

Les dirigeants de Pitit Dessalines, du secteur dit Démocratique et populaire et Fanmi Lavalas, ont signifié leur refus de participer à un dialogue ou de s’impliquer dans la formation du prochain gouvernement.-

La correspondance du chef de cabinet du président haitien à l’ex sénateur Moïse Jean Charles et aux responsables du secteur démocratique faisait allusion à une rencontre en vue de la formation du prochain gouvernement.

Le chef de file de Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, réitère sa détermination à œuvrer dans la cadre de sa formule de tabula rasa. Son action vise à obtenir la démission du chef de l’état et de tous les législateurs.

De l’avis de M. Jean Charles la formation d’un gouvernement n’est pas de nature à résoudre la crise politique.-

Maitre André Michel explique que le secteur démocratique n’est pas intéressé à la formation du prochain gouvernement. Nous ne sommes pas des demandeurs d’emplois… », a t-il laissé entendre. « Le dialogue doit se faire autour de la démission de Jovenel Moïse, autour de la nécessité de créer les conditions nécessaires pour la réalisation du procès PetroCaribe, le dialogue doit se faire pour conduire le pays dans une conférence nationale haïtienne souveraine susceptible à faire émerger un nouveau projet de société dans le sens de l’intérêt de toutes les couches sociales », a conclu M. Michel.

Fanmi Lavalas préconise également le départ de Jovenel Moïse et la formation d’un gouvernement de transition sur trois ans.

Metropole Haití  


Des centaines de protestataires ont défilé contre le régime en place à Port-au-Prince

Des centaines de manifestantes et manifestants ont gagné les rues de Port-au-Prince, ce vendredi 29 mars 2019, pour demander, à nouveau, la démission de Jovenel Moïse, de la présidence politique en Haïti, et des comptes sur la gestion des fonds PetroCaribe de l’aide vénézuélienne à Haïti, a observé l’agence en ligne AlterPresse.

Encadrée par des agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh), la manifestation, qui a démarré un peu tard dans la journée, au Champ de Mars (principale place publique de la capitale, Port-au-Prince) a parcouru Bel Air, Delmas 18, Delmas (jusqu’à l’intersection de la route de l’aéroport international), Bourdon et l’avenue John Brown (plus connue sous le nom de Lalue).

Les manifestantes et manifestants ont mis un terme, sans incidents, à leur mouvement, vers 4:00 pm (20:00 gmt), à l’angle de la rue Lamarre et de l’avenue John Brown, alors qu’ils avaient, au préalable, pour objectif de se rendre devant le Palais national, au Champ de Mars.

Bloquée momentanément par un vent de panique, la circulation automobile a repris à la station de Poste Marchand (avenue John Brown).

Durant leur parcours, les manifestantes et manifestants ont scandé des propos très hostiles à Jovenel Moïse.

« A bas le système capitaliste, vive le socialisme », pouvait-on lire sur les pancartes des protestataires, qui brandissaient également des drapeaux de la Russie.

Les pare-brise d’un véhicule ont été cassés, lors du passage de la manifestation au niveau de l’avenue Martin Luther King, a noté une journaliste d’AlterPresse.

Cet appel à la mobilisation contre le régime tèt kale, à l’occasion du 32e anniversaire de la Constitution du 29 mars 1987, a été lancé par une aile, dite dure, de l’opposition.

Les activités ont, tout de même, fonctionné normalement, dans le calme, ce vendredi 29 mars 2019, dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.

D’aucuns craignaient une situation de tension, une paralysie des activités, comme ce fut le cas lors des récentes mobilisations contre le pouvoir, du jeudi 7 février au lundi 18 février 2019, durant lesquelles des barricades ont été installées en divers endroits, sur le territoire national.

La veille, le jeudi 28 mars 2019, des habitantes et habitants avaient exprimé des inquiétudes, quant à d’éventuels troubles, suite à l’annonce de la manifestation du vendredi 29 mars 2019, date ramenant le 32e anniversaire du vote de la Constitution (du 29 mars 1987) d’Haïti.

AlterPresse


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