Informe: hubo 40 muertos y 82 heridos durante las protestas de febrero
Haïti-Insécurité : 40 personnes tuées par balles et 82 autres blessées, lors des mobilisations anti-gouvernementales de février 2019, selon le Rnddh
Au moins 40 personnes ont été tuées par balles et 82 autres ont été blessées, lors des mobilisations anti-gouvernementales, du jeudi 7 au dimanche 17 février 2019.
C’est ce qu’indique le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), dans un rapport en date du 19 mars 2019, transmis à l’agence en ligne AlterPresse.
Parmi les personnes tuées, 17 ont reçu des balles à la tête, alors que, parmi les personnes blessées, 20 ont été des agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh), enregistre le Rnddh.
De plus, 12 stations d’essence, 6 institutions bancaires, 23 autres entreprises commerciales privées, 2 établissements scolaires, un hôpital, une université et 7 maisons privées ont été vandalisées et/ou incendiées, ajoute-t-il.
Les mouvements de protestations populaires, organisés durant le mois de février 2019, avaient pour objectif de contraindre le chef de l’État à la démission et d’exiger le procès sur la dilapidation présumée de plusieurs milliards de dollars américains des fonds PetroCaribe de l’aide vénézuélienne à Haïti.
Ces mobilisations ont provoqué la paralysie globale des activités sociales et économiques à travers le pays.
« Le pays risque encore une fois de tomber dans le chaos », prévient le Rnddh, qui recommande aux autorités de mettre fin au gaspillage des maigres ressources de l’Etat.
Il les invite à réduire leurs privilèges exorbitants et à arrêter le processus de vassalisation de l’institution policière haïtienne.
Il exhorte les pouvoirs exécutif et législatif à garantir la sécurité des vies et des biens des citoyennes et citoyens, et à enquêter sur ce nouveau phénomène, au cours duquel des manifestants ont été tués de balles à la tête.
Informe de la Red Nacional para la Defensa de los Derechos Humanos (Rnddh):
Visita de senador de EE.UU. Marco Rubio levanta suspicacias en Haití
El presidente haitiano, Jovenel Moise, recibió ayer al senador estadounidense de extrema derecha, Marco Rubio, lo cual levanta suspicacias sobre las verdaderas intenciones de ese país con la nación caribeña.
De acuerdo con el jefe de Estado, ambos políticos conversaron sobre el fortalecimiento de las relaciones de amistad y cooperación entre Haití y Estados Unidos, así como en la inversión, la seguridad y las próximas elecciones legislativas, programadas para octubre de este año.
Rubio arriba a Haití en un contexto convulso, con la reciente revocación del primer ministro Jean Henry Céant a través de un voto de censura de la Cámara de Diputados, y casi un mes después de la visita del subsecretario de Estado de Estados Unidos, David Hale.
Según la sede diplomática del país norteño, el senador también intercambió con el jefe de Estado acerca de la posibilidad de asociación entre ambas naciones para el desarrollo económico, así como para detener el tráfico de drogas, lo que según expertos constituye un premio luego de la votación de Haití contra Venezuela ante la Organización de Estados Americanos.
De hecho, Rubio agradeció a Moise su apoyo en Venezuela, confirmó la embajada, y añadió que el parlamentario sostuvo encuentros también con los presidentes del Senado y la Cámara baja, Carl Murat Cantave y Gary Bodeau, respectivamente.
Varios muestran recelo con el repentino interés estadounidense en Haití, sobre todo después del anuncio de la Casa Blanca, que tanto Moise como otros cuatro mandatarios caribeños se reunirán este viernes con el presidente norteamericano Donald Trump.
En las redes sociales internautas cuestionaron esta reunión relámpago, que también reiteró la necesidad de diálogo nacional para la futura estabilidad del país, y criticaron la mostrada injerencia de Estados Unidos en los asuntos internos de Haití.
Rubio además se reunió con diplomáticos y marines norteamericanos, a los que felicitó por su gran trabajo.
Expertos señalan que la visita del senador puede mermar el quórum de las venideras manifestaciones antigubernamentales, programadas para el 29 de marzo próximo.
Le Sénat lance son dialogue interne
Les sénateurs tentent d’applanir leurs divergences de vues dans le cadre d’un dialogue. 16 sénateurs ont pris part ce mercredi 20 mars 2019 au dialogue initié par le président du Grand Corps, Carl Murat Cantave, autour de la réaction suite au vote de censure de la chambre des députés contre le Premier Ministre, Jean Henry Céant.
Il s’agit de trouver une entente avant une séance spéciale prévue pour ce jeudi 21 mars 2019. Le président du Sénat a réitéré que l’interpellation du Premier Ministre est en continuation.
Lors des discussions plusieurs sénateurs ont insisté sur la nécessité de tourner la » page Céant» en prenant acte de la censure de la chambre des députés.
M. Joseph Lambert et Ronald Lareche tous deux anciens présidents de la chambre des députés et du Sénat sont de cet avis. Ils soutiennent que M. Céant est un Premier Ministre devant liquider les affaires courantes en attendant la ratification d’un nouveau Premier Ministre.
De son côté le sénateur Youri Latortue a invité ses collègues à surseoir à toute initiative en attendant la decision d’un juge. Il soutient que c’est la pratique pour le Sénat de ne pas s’impliquer dans un dossier deja porté par devant les autorités judiciaires.
Le senateur Latortue et certains autres sénateurs membres de l’opposition radicale avaient abandonné la rencontre.
Le président Cantave a insisté sur la ncessité de réaliser les discussions dans la sérénité. Il indique qu’une nouvelle rencontre dans le cadre d’une conférence des présidents élargie est prévue demain jeudi.
M. Cantave espère la participation de l’ensemble des sénateurs afin de trouver un consensus sur cet épineux dossier. Il rapelle qu’il n’est membre d’aucun bloc et s’évertue à rechercher le consensus indispensable pour un bon fonctionnement du Sénat.
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