Tribunal de Cuentas confirma desfalco de fondos públicos y se anuncian nuevas protestas

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Tribunal de Cuentas confirma desfalco de tesoro público haitiano

Unos dos mil 258 millones 795 mil 683 dólares de los fondos de Petrocaribe fueron malversados en Haiti entre 2008 y 2018, según confirmó el informe del Tribunal de Cuentas de Haití, analizado en el Senado.

La plataforma de cooperación energética, fundada en 2005 por el líder venezolano Hugo Chávez, forma parte de las políticas suscritas al marco de la integración de ALBA-TCP, y a la cual se adhirieron una veintena de países de la región, entre ellas Haití.

Más del 70 por ciento de los proyectos ejecutados en el sector energético, educación, agricultura, salud, deportes e infraestructura vial durante los últimos años en el país fueron financiados por Petrocaribe.

Sin embargo, la implementación de este programa de cooperación en suelo haitiano ha estado plagado de críticas y denuncias de corrupción.

El presidente de la comisión de Ética y Anticorrupción del ente legislativo, Youri Latourte, y uno de los principales críticos del actual Gobierno, dijo que el documento del Tribunal de Cuentas, amplía los elementos revelados por la investigación senatorial, sobre el nivel de corrupción en la administración pública.

Según el parlamentario, la indagación del Senado abarcó un período de ocho años y unos meses, mientras que el tribunal administrativo analizó un decenio, y se centró en los gobiernos de René Préval, Joseph Michel Martelly, Jocelerme Privert y el actual presidente Jovenel Moise.

Asimismo, señaló que la instancia estatal identificó una treintena de acuerdos más en su informe de investigación, ofreciendo nuevas cifras.

Latourte no perdió oportunidad de indexar al jefe de Estado, en uno de los proyectos aprobados para la instalación de alumbrado público, para el cual se desembolsó unos 13 millones 780 mil dólares, y que, de acuerdo al legislador, fueron malgastados.

Asimismo, reiteró las principales deficiencias halladas por el Tribunal de Cuentas en la firma de los contratos, entre las que prevalece la falta de una gestión rigurosa y eficaz del gasto de los fondos públicos.

También el incumplimiento de las disposiciones legales por la que se establecen las normas generales de adjudicación, ejecución y regulación de los contratos públicos; el fraccionamiento de los contratos públicos para eludir las normas de contratación, así como la firma de éstos de mutuo acuerdo.

El informe del tribunal de cuentas presentado a finales de esta semana, es el resultado de una investigación parcial, que según apuntan se concluirá en abril próximo.

Prensa Latina


Oposición incrementa acciones para protestas contra Gobierno de Haití

Grupos opositores continúan sus acciones para la movilización antigubernamental prevista el jueves próximo, en boicot al foro de diálogo nacional organizado por la actual administración haitiana.

Nuestras escuelas están en crisis, la moneda de la calabaza se deprecia significativamente frente al dólar estadounidense, dijo un activista y añadió que la vida es difícil debido al aumento de los precios de los productos de primera necesidad.

Sentenció que el futuro de los haitianos está hipotecado y la solución es la renuncia del presidente Jovenel Moise. La víspera, simpatizantes de grupos opositores de las ciudades de Gressier, Léogâne, Grand-Goâve, la Segunda Llanura, miembros de organizaciones de base, y el senador Nénel Cassis, del partido Famni Lavalas, participaron en un foro con el propósito de formar un frente fuerte y unido para una lucha efectiva contra la administración de Moïse-Céant.

La organización Dòmi nan Bwa de la Segunda Llanura, también contraria al Gobierno, dijo estar dispuesta a manifestarse el próximo 7 de febrero para exigir la dimisión del jefe de Estado.

Otros partidos como el Sector Democrático y Popular de Haití, realizaron el pasado fin de semana una gira por el norte del país, para relanzar las movilizaciones antigubernamentales.

En los departamentos Norte, Noreste y Noroeste, se reunieron con más de 500 delegados del sector, para, según declararon, acordar una nueva estrategia que derroque al partido en el poder Tet Kale (Cabezas Rapadas).

De igual manera, señalaron que los encuentros persiguen crear las condiciones favorables para la satisfacción de las demandas populares, así como la organización de una conferencia nacional y soberana que siente las bases del nacimiento de un nuevo proyecto de sociedad.

A la movilización general prevista para el próximo jueves deben sumarse también los movimientos contra la corrupción y por un juicio de Petrocaribe, así como sectores que protestan contra el voto de Haití contra Venezuela ante la Organización de Estados Americanos.

Prensa Latina


Haïti-Corruption/PetroCaribe : Une cinquantaine de projets inefficients, inefficaces et leur gestion entachée d’irrégularités, révèle un audit partiel de la Cscca

Une cinquantaine de projets, relatifs aux fonds de l’aide vénézuélienne PetroCaribe à la république d’Haïti, seraient inefficients, inefficaces et leur gestion entachée d’irrégularités, apprend l’agence en ligne AlterPresse.

C’est ce qui ressort d’un audit partiel de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca) sur la gestion des fonds PetroCaribe, soumis, le jeudi 31 janvier 2019, à la Commission éthique et anti-corruption au sénat.

Des irrégularités, notamment celles ayant causé des préjudices à des projets spécifiques et à la communauté, au cadre réglementaire et aux bonnes pratiques, entre autres, ont été constatées dans l’ensemble de ces projets.

L’audit devrait analyser environ 300 projets, pour lesquels des fonds PetroCaribe ont été décaissés sur une période de huit années, allant de septembre 2008 à septembre 2016.

Les conseillers de la Cscca ont analysé les 14 résolutions, qui avaient été prises dans le cadre de la gestion de ces fonds PetroCaribe.

En ce qui concerne le décaissement d’un montant, supérieur à la valeur réelle des prestations fournies dans le cas d’un contrat, un préjudice évalué à 22,429,577,61 gourdes (Ndlr : US $ 1.00 = 83.00 gourdes ; 1 euro = 101.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.80 gourde aujourd’hui) a été enregistré dans le cadre du projet « d’électrification par lampadaires solaires » du Bureau de monétisation du programme d’aide au développement (Bmpad).

Les irrégularités ont aussi rapport à la non documentation et à l’absence de justification pertinente sur l’utilisation des frais de gestion, relatifs au suivi et à l’évaluation du projet « d’électrification par lampadaires solaires ».

Une entreprise dénommée Comphener S.A., appartenant à l’homme d’affaires Jovenel Moïse – qui deviendra président de la république d’Haïti à partir du 7 février 2017 – et le Bmpad – organisme public, alors dirigé par le nommé Michael Lecorps – figurent parmi les entreprises, entre autres, indexées par la Cour des comptes dans la mauvaise gestion de 13 millions 780 mille dollars américains des fonds PetroCaribe, pour les « lampadaires solaires ».

Le Bmpad, le Ministère des travaux publics, transports et communications (Mtptc) et le Ministère de la planification et de la coopération externe (Mpce) ont exécuté, respectivement, 2, 20 et 17 de ces projets.

9 autres projets ont été mis en œuvre par le Ministère de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (Marndr).

Par rapport à ces institutions, la Cour supérieure des comptes demande, dans son rapport, aux autorités compétentes de diligenter une enquête, afin de savoir s’il y a matière à poursuite, pour des irrégularités ayant causé des préjudices aux projets et à la communauté.

Cet audit fait suite à une résolution en date du 1er février 2018 du sénat, transférant un rapport d’enquête relatif au dossier PetroCaribe à la Cscca, pour que celle-ci puisse en effectuer un approfondissement.

Les obstacles, rencontrés dans certaines institutions ayant bénéficié des fonds PetroCaribe, ont contraint la Cscca à rédiger un rapport partiel et non complet, contrairement à ce qui était prévu au départ, justifie le document rendu public le 31 janvier 2019.

Très peu d’informations avaient été également fournies à la Cour des comptes pour les projets d’investissement et les contrats liés aux fonds PetroCaribe.

Les autres documents et données, qui lui ont été transmis, après le 15 janvier 2019, sont en train d’être analysés, indique le rapport.

La Cscca espère présenter, en avril 2019, un deuxième rapport, après l’obtention et l’analyse de tous les dossiers relatifs au fonds PetroCaribe, afin que l’audit puisse couvrir toute la période allant de septembre 2008 à septembre 2016.

De hauts dignitaires de l’Etat, dont des premiers ministres, ainsi que d’anciens ministres, d’anciens directeurs généraux et des responsables de firmes de constructions sont indexés dans la dilapidation de plusieurs milliards de dollars américains du programme PetroCaribe.

Les fonds PetroCaribe, évalués à 4,237,598,789.12 dollars américains, à travers le présent audit de la Cscca, proviennent de l’accord, signé, le 29 juin 2005, entre Haïti et le Venezuela.

Cet accord de sécurité énergétique, proposé par Hugo Chávez, alors président de la République bolivarienne du Venezuela, prévoyait, à l’origine, la fourniture à Haïti d’au moins sept mille (7,000) barils de pétrole par jour ou leur équivalent énergétique, destiné à la consommation locale.

Un montant de 395,000,000.00 dollars américains de dette de la république d’Haïti, liée à ce programme de vente de pétrole vénézuélien à un prix préférentiel, a été officiellement annulé, par le Venezuela, après le tremblement de terre du mardi 12 janvier 2010.

« Ces fonds, qui auraient dû être payés au Venezuela, constituent finalement un apport supplémentaire de ressources, destinées au financement des projets pour lequel une reddition de comptes aurait dû être faite », relève la Cscca dans le document incomplet, rendu public le jeudi 31 janvier 2019.

La globalité des fonds PetroCaribe serait ainsi évalués à 4,632,598,789.12 dollars américains.

Alterpresse

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