El presidente Moise nombra un comité para convocar al diálogo nacional
El presidente de Haití, Jovenel Moise, nombró un comité, integrado por siete personalidades, que buscará facilitar un diálogo nacional para encontrar soluciones a la crisis que enfrenta el país.
Algunos de los miembros del comité son Charles Suffrard, quien fue asesor del expresidente René Preval y coordinador de la organización campesina Kozep; la activista humanitaria Kettely Julien, y el economista Carlo Joseph, entre otros.
El comité deberá establecer un marco metodológico para facilitar las discusiones, recomendar medidas que promuevan las condiciones para el diálogo, así como implementar una estrategia que garantice las conversaciones, de acuerdo con un despacho de la agencia cubana de noticias Prensa Latina.
Asimismo, el comité deberá reunirse con representantes de la sociedad haitiana con el fin de eleborar un documento en un plazo no mayor de tres meses, según el decreto emitido por el gobierno haitiano.
Mientras el gobierno busca medidas para encontrar una solución a la crisis en el país, sectores opositores insisten en continuar las protestas para exigir la salida del presidente Moise.
Las manifestaciones antigubernamentales se iniciaron desde el siete de febrero pasado, fecha del segundo aniversario de la llegada al poder de Moise, un empresario de 50 años, quien no ha cumplido sus promesas de mejorar las condiciones de vida en Haití, el país más pobre de América Latina.
Los haitianos han salido a las calles a protestar por la severa crisis económica en el país, que se agravó este año por una fuerte depreciación del gourde, la moneda oficial, y una elevada inflación.
Los inconformes también han manifestado su indignación por el escándalo del programa Petrocaribe, por el cual Venezuela suministra petróleo subsidiado a Haití, luego que una auditoría del Tribunal de Cuentas mostró irregularidades en el manejo de los recursos entre 2008 y 2016.
En esas irregularidades estuvieron involucrados 15 exministros y actuales funcionarios, así como una empresa que dirigía Moise antes de llegar a la Presidencia.
Dialogue interhaïtien : échec après échec, Jovenel Moïse n’abdique pas
Le président de la République Jovenel met sur pied une nouvelle structure de facilitation du dialogue inter-haïtien. Selon un arrêté présidentiel publié en date du jeudi 21 février 2019, cette structure appelée « COMITÉ DE FACILITATION DU DIALOGUE NATIONAL INTER-HAÏTIEN », est mandatée de faciliter le dialogue entre les Haïtiens.
Le comité devra notamment définir le cadre méthodologique approprié devant permettre le déroulement des discussions; recommander toutes mesures devant favoriser la création de conditions favorables à la réalisation du dialogue; obtenir la participation active des personnalités politiques, économiques et sociales du pays ainsi que celle des structures politiques et des organisations de la société civile; mettre une stratégie garantissant la réalisation du dialogue; collaborer avec les partenaire internationaux partageant l’idée du dialogue; faire la synthèse des différentes propositions de résolution des conflits politiques, économiques et sociaux qui rongent la société haïtienne.
Cette structure composée de Marie Carmel Mentor, Kettly Julien, Carlo Joseph, Dorothie Sénatus, Charles Suffrard ,Marie Michelle Sylvie Rameau et Rudolf Dérose dispose d’un délai de 90 jours pour soumettre son rapport au président de la République Jovenel Moise qui, à son tour procédera à sa publication.
« L’État met à la disposition du comité les moyens humains, matériels et logistiques nécessaires à l’accomplissement de son mandat », stipule l’article 9 de l’arrêté présidentiel.
La création de ce comité est la sixième initiative lancée par le chef de l’État dans le cadre d’un processus de dialogue entre les Haïtiens. Alors qu’il partageait l’exécutif avec le Dr Jack Guy Lafontant, Jovenel Moise avait procédé au lancement des États généraux sectoriels de la nation qui avait pour mission de rencontrer les différents secteurs de la vie nationale et de favoriser une mise en commun.
Après la démission forcée de l’ancien Premier ministre Jack Guy Lafontant en juillet 2018, au lendemain des troubles dans le pays occasionnés par la décision avortée du gouvernement d’augmenter les prix du carburant sur le marché local, Jovenel Moïse avait annoncé qu’il allait s’assoir avec les acteurs de la vie nationale en vue de trouver une issue à la crise politique.
Après la ratification de Jean-Henry Céant par les parlementaires, le président a indiqué avoir confié le dialogue inter-haïtien au chef du gouvernement. Le 22 janvier dernier, lors du forum sur le pacte de gouvernabilité au centre commercial de la Banque de la République d’Haïti (BRH), Jovenel Moïse a déclaré vertement qu’il était insatisfait du travail de son Premier ministre qui, a-t-il avancé, n’arrivait à convaincre tous les acteurs à s’attabler sur les difficultés socio-économiques et politiques du pays. En ce sens, Jovenel Moïse avait fixé la date historique du 7 février pour démarrer officiellement le dialogue inter-haïtien. Tout a été chambardé en raison des violents mouvements de contestation ayant suivi la manifestation antigouvernementale du 7 février.
Le président a récemment adressé une correspondance à la plateforme religieuse « Religion pour la paix-Haïti » dans laquelle Jovenel Moïse lui a demandé de jouer le rôle de médiateur dans le processus du dialogue entre les Haïtiens. Invitation rejetée par l’institution qui a conseillé au chef d’État de résoudre d’abord le « conflit » avec son Premier ministre Jean-Henry Céant avant d’inviter d’autres acteurs au dialogue.
Quelques jours plus tard, Jovenel Moise met en place un comité de facilitation du dialogue inter-haïtien. Déjà, certains prédisent que cette démarche qualifiée par plus d’un de farfelue est non-avenue et se demandent si le président de la République veut réellement la réalisation du dialogue, devenu son refrain.