Haití: la oposición intensifica las protestas contra el gobierno de Jovenel Moise
Representantes del partido opositor Sector Democrático y Popular de Haití intensifican sus acciones para lograr la renuncia del presidente Jovenel Moise, según destaca hoy la prensa local.
Este fin de semana, los senadores Nÿnel Cassy y Evaliÿre Beauplan, la exministra de Asuntos de la Mujer, Marjorie, así como el líder opositor Michel André Michel, visitaron el norte del país, con el fin de relanzar las movilizaciones antigubernamentales contra la actual administración.
En los departamentos Norte, Noreste y Noroeste, se reunieron con más de 500 delegados del sector, para, según declararon, acordar una nueva estrategia que derroque al partido en el poder Tÿt Kale (Cabezas Rapadas).
De igual manera, señalaron que los encuentros persiguen crear las condiciones favorables para la satisfacción de las demandas populares, así como la organización de una conferencia nacional y soberana que siente las bases del nacimiento de un nuevo proyecto de sociedad.
El Sector Democrático y Popular, uno de los opositores más acérrimos del actual Gobierno, ha negado repetidamente su disposición al diálogo nacional emprendido por el primer ministro Jean Henry Céant, y que la pasada semana tuvo su primer fórum.
Para los líderes de este partido, el diálogo debe contar como primer punto la dimisión de Jovenel Moise y la creación de un gobierno interino.
A finales de 2018, la estructura política encabezó las movilizaciones antigubernamentales que pusieron en crisis a la administración y sumaron a cientos de miles de ciudadanos.
Haïti est le plus corrompu de la Caraïbe, selon Transparency International’19
Alors que l’ONI, (Office National d’Identification), parle de renouvellement de cartes électorales sans vraiment chercher à mettre les potentiels électeurs en confiance, après les révélations fracassantes du sénateur Latortue sur l’ABC de Dermalog, pouvant enlever toute crédibilité au directeur de cette institution, le dernier rapport de Transparency International enfonce le clou dans la plaie dans son rapport annuel analysant la gestion des affaires de l »Etat d’ Haïti en 2018.
En ce qui concerne la lutte contre la corruption, Haïti ne jouit pas une très bonne réputation. En témoigne le dernier classement de Transparency International, qui place notre pays au même niveau de corruption que le Nicaragua et le Venezuela en Amérique et la Mozambique, le Zimbabwe, le Cambodge, l’Angola…en Afrique.
Avec un score de 20 sur 100 en 2018 ; 22 sur 100 en 2017 et 20/100 en 2016 et 17 en 2015, la République d’Haïti est classée en 161 ème sur 180 pays au monde, selon l’indice de perception de la corruption 2018. Le rapport de Transparency International 2018 démontre que « de manière générale, les pays avec les pires niveaux inconstitutionnalité et de respect des droits de l’homme présentent également les pires niveaux de perception de la corruption« .
Dans le classement, l’on retrouve le Danemark en première place en devançant la Nouvelle-Zélande, classée en 2017, le pays ayant le taux de corruption le plus bas au monde. La deuxième place est occupée par la Nouvelle-Zélande qui est suivie directement par la Finlande, Singapour, la Suède, la Suisse, la Norvège, les Pays-Bas, le Canada et le Luxembourg.
Top des 20 pays les plus corrompus de la planète
Dans le top des 20 pays les plus corrompus, Haïti et le Venezuela sont les deux seules nations du continent américain à rejoindre des pays de l’Asie et de l’Afrique. Cette liste comprend également la Syrie, le Soudan du Sud, le Yémen, la Corée du Nord, le Soudan, la Guinée Bissau, la Guinée équatoriale, l’Afghanistan et la Libye.
La Somalie est considérée comme la plus corrompue au monde depuis 5 ans. Tout comme Haïti, dans ce pays de l’Afrique de l’Est, la corruption serait la règle car il faut davantage dilapider le trésor public car « les pauvres nous en aurons toujours avec nous« , et ils adorent danser le carnaval, la seule façon pour que leur sourire apaise les soubresauts de leur âme.