Haití: el presidente Moïse llama al diálogo tras las protestas que exigieron su renuncia

Haitians protest to call for an investigation into the alleged misuse of Venezuela-sponsored PetroCaribe funds by previous administrations, in Port-au-Prince, Haiti September 2, 2018. REUTERS/Jeanty Junior Agustin
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Comunidad internacional urge al diálogo entre oposición y gobierno de Haití tras violentas protestas

La comunidad internacional hizo un llamado este jueves a los líderes políticos de Haití para iniciar un diálogo tras las violentas manifestaciones contra el presidente Jovenel Moise.

Moise rompió tres días de silencio el miércoles por la noche con un breve discurso televisado en el cual apelaba a la calma y reivindicaba la legitimidad de su gobierno.

Al menos tres personas murieron durante las manifestaciones el domingo en donde se pedía su renuncia, según constató la policía nacional. Sin embargo la oposición aseguró que la cifra de muertos en todo el país ascendía a 11.

“Alentamos el diálogo significativo para abordar los puntos de desacuerdo y encontrar soluciones duraderas sin violencia”, señaló la embajada de Estados Unidos en un comunicado.

El llamado Core Group, compuesto por Naciones Unidas, la Unión Europea y la Organización de Estados Americanos (OEA), así como por las embajadas de Alemania, Brasil, Canadá, Francia y Estados Unidos, también deploraron la pérdida de vidas.

En un signo de apoyo hacia Moise, el grupo también dijo que “los actos de violencia que buscan provocar la renuncia de las autoridades legítimas…no tienen lugar en un proceso democrático”.

Los principales grupos de oposición, que han hecho de la renuncia de Moise un requisito previo para la apertura de cualquier negociación o diálogo, estaban planeando una nueva manifestación para el viernes.

BioBioChile


Dirigente opositor habló en la ONU sobre situación de Haití

El dirigente del partido opositor Pitit Dessalines, el ex senador Moise Jean Charl dijo que su intervención se centró en varios puntos, entre ellos la condena a la incursión de soldados dominicanos en el territorio haitiano

El líder del partido opositor Pitit Dessalines, Moise Jean Charles pronunció un discurso este 21 de noviembre ante Naciones Unidas, a propósito de la actual situación política, social y económica que vive el país.

En agosto pasado un enfrentamiento entre nacionales de ambos países provocó lesiones a unos tres haitianos y un militar dominicano, cuando estos últimos intentaron detener varios camiones cargados de mercancía.El presidente Jovenel Mois, deploró la violación territorial e instruyó a las autoridades a adoptar las medidas apropiadas para respetar la integridad de la República de Haití.

De igual manera, Moise Jean Charles habló sobre el cuidado de los niños, fruto de relaciones entre mujeres de su país y soldados de la Misión para la Estabilidad de Haití, así como pediría a la ONU rastrear los fondos malversados por los líderes haitianos.

La visita del activista político al organismo internacional se produce en un contexto particularmente difícil para Haití, tras la movilización del domingo en todo el país, y las posteriores jornadas de paro general convocadas por grupos contrarios al Gobierno.

Según cifras oficiales, unas tres personas fallecieron durante las protestas, cinco resultaron heridas y 23 arrestadas. Otras fuentes apuntan, que los muertos se elevaron a 11, 45 heridos y 75 arrestos.

Los manifestantes piden que sean llevados ante la justicia, a los malversadores de unos dos mil millones de dólares del programa Petrocaribe, que ofrece acceso al rubro a los países de la región.

Aunque el jefe de Estado en octubre pasado dio luz verde para realizar una investigación, muchos opositores señalan, que no podrá llevar a cobo un juicio justo con este archivo, por las ramificaciones políticas, y en especial la conexión a su partido.

Resumen Latinoamericano


C’est au président Jovenel Moïse d’engager le dialogue avec les secteurs politiques, mais bien au président Jovenel Moïse lui-même, selon Lapeh

Reprise des activités le 22 novembre à la capitale et ses environs après 4 jours de paralysie occasionnée par la manifestation anti-gouvernementale du 18 novembre et une grève générale appelée par l’opposition. La situation demeure plutôt volatile.

Ce n’est pas au premier ministre Jean-Henry Céant d’engager le dialogue avec les secteurs politiques, mais bien au président Jovenel Moïse lui-même : c’est la position exprimée par le coordonnateur de la Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation haïtiens (Lapeh), en réaction aux dispositions annoncées par Jovenel Moïse dans son discours du 21 novembre. Lapeh était en 2e position dans les résultats des dernières présidentielles de 2016.

Dieudonné Lhérisson, militant du Parti haïtien tèt kale au pouvoir, s’étonne des appels à la démission d’un président élu, ce qui serait, selon lui, contraire à toute démarche démocratique.

Jean-Robert Arguant, coordonnateur du Collectif 4 décembre, prône une entente politique en vue du retrait volontaire de Jovenel Moïse, qui n’a plus aucun contrôle de la situation.

Le groupe AyitiNouVleA exprime ses préoccupations suite au discours de Jovenel Moïse, qui n’a fait aucune allusion au dossier de corruption présumée Petro-Caribe, et qui n’a eu aucun mot de compassion pour les victimes de La Saline, où plusieurs personnes ont été tuées le 13 novembre.

La réactivation de la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réinsertion (Cnddr), prévue par le chef de l’État, ne permettra pas de mettre fin à la violence des bandes armées dans la zone métropolitaine, selon Rosie Auguste, responsable de programme du Réseau national de défense des droits humains (Rnddh).

Ces thèmes font la une sur AlterRadio, principalement à notre journal créole Vennkatrè, diffusé à 4:00 am, 5:00 am, midi, 6:00 pm, 10:00 pm et à minuit. AlterRadio, sur le 106.1 FM, alterradio.org, TuneIn, AudioNow et d’autres plateformes.

Alterpresse


Haïti-Politique: Des organisations de droits humains dénoncent une politisation de la Pnh par le pouvoir en place

Le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (Cardh) et le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) condamnent une politisation de la Police nationale d’Haïti (Pnh), par l’Exécutif, dans un contexte de mobilisations anti-gouvernementales.

Dans un communiqué transmis à l’agence en ligne AlterPresse, ils déplorent les opérations policières menées par des hommes encagoulés portant un uniforme inconnu et lourdement armés, à bord de véhicules sur lesquels est inscrit ’’l’unité de sécurité générale du palais national (Usgpn)’’.

Ces agents de l’Usgpn ont été pointés du doigt dans les cas d’au moins six (6) personnes qui, lors de la grande manifestation du 18 novembre 2018, ont été tuées d’une balle à la tête, rapportent ces organismes de droits humains.

Ils sillonnent les rues et agressent la population comme ce fut le cas le 17 octobre 2018, où au moins trois (3) personnes ont été bastonnées par ces agents, indiquent-ils.

De plus, leur présence aggrave la psychose de peur qui existe déjà au sein de la population.

Les efforts continus de dépolitisation de l’institution policière ne doivent pas être foulés au pied par le Palais national, mettent en garde le Cardh et le Rnddh.

Le Cardh et le Rnddh condamnent le fait que « le directeur général de la Pnh soit totalement écarté du fonctionnement de l’Usgpn et que les armes et munitions dont se servent les agents de l’Usgpn aient complètement échappé à son contrôle ».

Ces armes lourdes, ’’difficilement monitorées’’ et éventuellement non-retraçables dans le futur représentent une menace pour la population, avertissent-ils, tout en fustigeant le comportement du Palais national.

Les organismes de droits humains recommandent au directeur général de la Pnh de passer les instructions formelles pour que les agents de l’Usgpn interviennent strictement dans leur cadre légal.

Ils demandent à l’Inspection générale de l’institution policière « de mener une enquête approfondie sur le déploiement des agents de l’Usgpn en vue de sévir contre tous les responsables qui leur ont fourni les armes, munitions et uniformes ».

Tous les agents de l’Usgpn impliqués, ces derniers jours, dans la perpétration d’actes répréhensibles doivent être punis, exigent-t-ils.

Des mobilisations réalisées durant quatre jours consécutifs (Du dimanche 18 au mercredi 22 novembre 2018) pour exiger la démission du président Jovenel Moise et un procès sur la mauvaise gestion des fonds PetroCaribe ont provoqué une paralysie des activités dans le pays PetroCaribe.

Alterpresse


Les Bahamas ferment leur ambassade à Port-au-Prince et suspendent les vols vers Haïti

En raison de la persistance des troubles en Haïti, le Ministère des Affaires Étrangères des Bahamas informe que l’Ambassade des Bahamas à Port-au-Prince est fermée jusqu’à nouvel ordre. Cette décisions a été prise après consultation de l’Ambassadeur des Bahamas en Haïti et du personnel de sécurité en Haïti.

La Mission des Nations Unies en Haïti (MINUJUSTH) a publié des directives en matière de sécurité, instaurant un couvre-feu de 22 heures à 5 heures jusqu’à nouvel ordre. Les Bahamas ont pour politique, dans des situations comme celle-ci, d’agir conjointement avec la communauté diplomatique et les Nations Unies, si elles sont présentes dans la juridiction.

De plus, la compagnie d’aviation Bahamasair a suspendu ses vols à destination d’Haïti jusqu’à nouvel ordre. Il est conseillé de consulter Bahamasair pour savoir quand les vols reprendront.

Le Ministère des Affaires Étrangères, surveille la situation et fournira des mises à jour sur les nouveaux développements au fur et à mesure qu’ils se présentent.

Haití Libre


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