¿Cómo está Haití a 214 años de su independencia?

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Este 1 de enero Haití conmemora los 214 de su independencia del imperio francés quien había regido los destinos de la isla por más de dos siglos.

Haití proclamó su independencia en enero de 1804, convirtiéndose en el segundo país del continente americano, y primero de América Latina en acceder a ella tras un proceso revolucionario iniciado en 1791 que desembocó en una prolongada lucha armada contra Francia quien mantenía el poder en la isla.

El largo proceso emancipador tiene por protagonista a François Dominique Toussaint-Louverture, quien entre 1793 y 1802 dirige la revolución haitiana, enfrentando a españoles, ingleses y franceses, hasta su captura, destierro y muerte en Francia.

A 214 del fin del dominio colonial Haití presenta una situación política y social complicada derivada en parte del injerencismo estadounidense en la isla por más de un siglo.

La actualidad haitiana

La elección y posterior toma de posesión de Jovenel Moise en el mes de febrero ayudo a poner fin dos años de inestabilidad política, una constante en este país, que enfrenta ahora la tarea de garantizar la seguridad ciudadana tras la retirada de la Misión de la ONU (Minustah), después de 13 años de presencia en esta nación.

Haití termina 2017 con la tarea de garantizar la seguridad ciudadana tras la retirada de la Minustah el 15 de octubre pasado.

La misión de la ONU fue puesta en marcha en 2004 con el fin de apoyar al país después de que un movimiento armado derrocara al entonces presidente, Jean-Bertrand Aristide.

Tras la marcha de los cascos azules se estableció na pequeña presencia policial, bautizada como Minujusth, que se centrará en apoyar a la Policía, promover el Estado de derecho y vigilar el respeto de los derechos humanos.

Un mes después del retiro de la misión, en el país se ha registrado el asesinato de ocho agentes policiales, lo que pone en evidencia la fragilidad del cuerpo policial.

A nivel social existe una gran conflictividad generada en parte por las condiciones de pobreza y desigualdad en las que se encuentra la nación producto de la falta de políticas de inclusión por parte de los gobiernos haitianos.

La inestabilidad política y social en Haití repercutió de manera negativa en los índices económicos llevado al incremento en los diversos niveles de pobreza.

A grandes rasgos este es el Haití de la actualidad donde a pesar de la ayuda internacional y la vigilancia constante de Estados Unidos el país sigue presentando profundos problemas a nivel social.

Telesur


Haïti – Politique : «Notre ennemi aujourd’hui c’est nous même» dixit Jovenel Moïse

Lundi 1er janvier 2018, le Président Jovenel Moïse, accompagné de son épouse Martine et du Premier Ministre, Jack Guy Lafontant, a commémoré aux Gonaïves, les 214 ans de l’indépendance d’Haïti en présence de nombreuses autorités de l’État, ministres, directeurs généraux et parlementaires, les Présidents de l’Assemblée nationale et de la Chambre basse, respectivement les honorables Youri Latortue et Cholzer Chancy, le Président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Me Jules Cantave, le Commandant en Chef intérimaire des Forces Armées d’Haïti, l’ancien colonel des FADH, Jodel Lesage ; du Directeur Général de la Police National d’Haïti Michel-Ange Gédéon ; des représentants de la Société civile, du Clergé et de différentes missions diplomatiques et consulaires en Haïti, notamment le Nonce apostolique, l’Archevêque Eugène Martin Nugent.

La cérémonie de commémoration a été organisée en quatre grands moments : le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied des monuments sur la Place d’armes des Gonaïves, le Te Deum à la Cathédrale du Souvenir, le défilé traditionnel en l’honneur des Héros de l’indépendance , composée des Forces Armées d’Haïti (FADH), des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH), de la fanfare nationale et enfin le grand rassemblement patriotique où sont intervenus à la tribune plusieurs personnalités avant le discours du Président Jovenel Moïse.

Extraits du message du Président Jovenel Moïse:

«[…]

ici aux Gonaïves, un jour comme aujourd’hui en 1804 sur la Place d’Armes dans la villes des Gonaïves nos ancêtres […] ont corrigé cette balance [l’esclavage], ils ont fondé Haïti.

[…] l’histoire d’Haïti nous montre clairement que lorsque le peuple croit en une idée et qu’il s’engage à se battre pour elle, il n’y a pas de sacrifice qu’il ne va pas faire pour la réaliser, rien ne peut l’arrêter […]

C’est lorsque nous améliorons notre héritage pour le transmettre à nos enfants, dans de bonnes conditions que nous pouvons dire que le pays est véritablement indépendant. Nous avons fait l’indépendance politique qui est très bonne, aujourd’hui nous sommes une Nation, aujourd’hui nous sommes un peuple mais les grandes batailles de l’indépendance économique, c’est pour celle-ci que nous devons nous unir […] cette idée d’indépendance c’est une idée qu’il nous faut rentrer dans nos têtes pour retirer le pays de sa situation actuelle.

[…]

De 1804 à aujourd’hui […] nous devons nous questionner sur ce que nous avons fait de l’héritage de nos ancêtres, ce que nous avons fait du pays, ce que nous avons décidé de faire avec. Est-ce que nous avons prit confiance d’où sommes nous et d’où nous voulons aller ? […] Les enfants de 1804 de doivent pas avoir peur de la vérité. Je le dit en vérité, où la Nation se trouve aujourd’hui elle ne peut pas y rester, où nous sommes aujourd’hui ne nous ressemble pas, ce n’est pas notre place, où nous sommes ce n’est pas cela que Toussaint Louverture, Jean Jacques Dessalines, Henry Christophe, Alexandre Pétion, Capois LaMort, Capois… voulaient pour le pays, ce n’est pas pour cela qu’ils ont sacrifié leur tête.

Le rêve est dans l’impasse depuis trop longtemps, les conflits, la jalousie, la division nous ne pouvons pas continuer avec ça.

La vie a dormi trop longtemps dans le carrefour du danger, misère, corruption, division, corruption, insécurité sont présent depuis trop longtemps dans la société.

Notre ennemi aujourd’hui c’est nous même, il est parmi nous, il est dans nos cœur, c’est parce que souvent nous ne voulons pas respecter les règles du jeu, c’est parce que souvent nous ne voulons pas respecter nos frères et sœurs à nos côtés, c’est parce que souvent nous ne voulons pas respecter comment l’autre pense, c’est parce que souvent nous ne voulons pas respecter la loi.

L’héritage est menacé, qu’avons décidé de faire avec le pays ? Sommes nous prêt à relever les nouveaux défis ? Sommes nous déterminé à faire émerger notre pays, émerger l’économie de notre pays ? […] »

Haiti Libre

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