El gobierno prohíbe operar a 257 ONGs por estar “desvinculadas de las prioridades” del país
Haití prohíbe operar a unas 300 ONG
El gobierno de Jovenel Moses prohibió las operaciones de 257 Organizaciones No Gubernamentales (ONG) en el país, por estar desvinculadas de las prioridades y necesidades del pueblo haitiano, según un anuncio oficial.
La prensa local destaca hoy declaraciones del ministro de Planificación y Cooperación Externa, Aviol Fleurant, quien recuerda que es necesario sacar al país de un pretendido y conceptual estado de bienestar y pasar a un registro de desarrollo real.
Según el funcionario, estas instituciones deben financiar lo que el pueblo haitiano necesita y no lo que ellos consideran necesario. ‘Y las intervenciones deben llevarse a cabo frente al liderazgo del gobierno’, apuntó el ministro.
Actualmente solo 370 ONG cumplen con los requisitos impuestos por el gobierno haitiano, que incluye la información periódica de sus actividades en el país.
Otras, por su parte, denuncia Fleurant, no publican informes por más de 10 años y operan y se benefician de la franquicia arancelaria.
‘No cazamos a las ONG ‘, afirmó el funcionario, sin embargo, la administración tiene la intención de redefinir una asociación con estas instituciones y agencias internacionales de desarrollo.
Haïti. 257 ONG interdits de fonctionnement en Haïti
L’administration Moïse-Lafontant souhaite une articulation des programmes des ONG et des agences internationales avec ses priorités et les besoins du peuple haïtien. L’annonce a été faite par le ministre de la Planification et de la Coopération externe (MPCE), Aviol Fleurant, ce vendredi. Celui-ci rappelle que le chef de l’Etat, Jovenel Moïse, croit indispensable de sortir le pays de l’assistanat et de passer au registre de développement.
A ces organismes, Aviol Fleurant lance deux mots d’ordre. D’abord, indique-t-il, il faut que ces institutions financent ce dont le peuple haïtien a besoin et non pas ce qu’elles estiment nécessaire. « Et les interventions doivent être réalisées en regard d’un leadership gouvernemental », souligne-t-il.
A moyen terme, Aviol Fleurant indique que le mot d’ordre est que l’aide publique au développement doit passer par les canaux gouvernementaux ou le gouvernement la refusera. «Ce mot d’ordre est justifié par la confiance du peuple haïtien dans cette administration, par la légitimité d’un président élu dès le premier tour, par la lutte de ce gouvernement pour combattre la corruption […]»
Pour l’heure, seulement 370 ONG se plient aux exigences du gouvernement haïtien, rapporte le ministre. Celles-ci fournissent régulièrement des rapports d’activités. En revanche, dénonce-t-il, d’autres ne publient pas de rapports depuis plus de 10 ans et continuent de fonctionner et de bénéficier de franchise douanière. En conséquence, le gouvernement, en vertu du décret du 14 septembre 1989, révoque l’autorisation de fonctionnement de 257 organisations non-gouvernementales. Un communiqué mentionnant leurs noms sera publié dans les médias et dans le journal officiel Le Moniteur, selon Fleurant. En plus de sa signature, les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, respectivement Antonio Rodrigue et Max Rudolph Saint-Albin, ont également paraphé le document.
Le titulaire du MPCE veut rassurer les partenaires internationaux. Nous ne faisons pas la chasse aux ONG, dit-il. Toutefois, il indique que cette administration entend redéfinir un partenariat avec ces ONG et les agences internationales de développement.
Il promet la publication d’un répertoire national des ONG. Ce document, explique-t-il, sera un instrument de vulgarisation de la mission et des activités de ces organismes. Ce document sera distribué aux autorités nationales et locales. « Cela permettra une coordination utile et efficace des activités des ces ONG », assure-t-il.