Haití: continúan las verificaciones de los resultados de las elecciones
El proceso de verificación del 12 por ciento de las actas de la elección presidencial haitiana, continúa hoy en el Centro de Tabulación de Votos (CTV) a pesar de la creciente protesta de los partidos.
Una modificación del proceso de verificación electoral impide la presencia de abogados de la Familia Lavalas, Liga Alternativa para el Progreso y Emancipación Haitiana (Lapeh) y Plataforma Pitit Dessalines.
Esas fuerzas, que cuestionaron los resultados preliminares, exigen participar junto a organizaciones nacionales e internacionales de observación electoral en la auditoría para determinar si hubo fraude.
Los abogados que representan a los candidatos presidenciales Jude Célestin (Lapeh), Marysse Narcise (Lavalas) y Moise Jean-Charles (Pitit Dessalines) insisten en que la auditoria no debe seguir sin ellos.
En ese sentido los representantes de esos partidos elevaron una correspondencia a los jueces de la Sección Tercera de la Oficina Nacional de Elecciones, pero no han recibido respuesta de esa instancia.
En la misiva han advertido que la verificación electoral en curso no será reconocida como válida por ellos sin su presencia y les han dicho que sólo tienen que estar en la audiencia final del tribunal.
Los abogados de esos tres partidos observan que la verificación tiene lugar en presencia de los abogados del Partido Haitiano Tet Kale, del candidato Jovenel Moise, considerado ganador en las preliminares.
Además, denuncian que la auditoría tiene lugar en presencia de representantes de varias organizaciones de observación electoral que favorecen al PHTK.
Es totalmente inaceptable que los jueces realicen la operación de verificación de ausencia de las partes que solicitaron y obtuvieron la revisión y por eso la consideran una acción ilegal y arbitraria, indicaron.
Esto no sólo es contrario a las normas y principios que rigen la aplicación de cualquier medida de instrucción, sino que además es una grave violación del derecho de defensa del expositor, indica el texto.
Sin embargo, la Oficina de las Controversias Electorales Nacionales (BCEN) sigue adelante con su verificación y se ha comprometido a terminar el jueves para que el 29 se anuncien los resultados finales.
Haïti-Élections : Juges récusés, le CEP appelé à se prononcer
Les 5 juges du tribunal électoral qui procède à la vérification d’un échantillon de procès-verbaux de la présidentielle du 20 novembre ont été récusés par 2 des trois partis ayant demandé cette vérification.
Les demandes de récusations produites par la plateforme Pitit Desalines et la Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation haïtienne (Lapeh) ont été reçues dans l’après-midi au Centre de tabulation des votes (Ctv), où s’est transporté le tribunal.
Les juges prenaient des dispositions pour vérifier un dernier lot de moins de 300 procès-verbaux, quand les correspondances des partis contestataires leur sont parvenues.
La lettre du candidat à la présidence de Lapeh, Jude Celestin, dont a pris connaissance AlterPresse, pointe du doigt le comportement des juges, qu’il accuse de « partialité caractérisé assimilable à un conflit d’intérêt ».
Comme pour une première récusation dans le cadre du traitement des dossiers de contestation des résultats de la présidentielle, le Bureau du contentieux électoral national (Bcen) s’en remet au Conseil électoral provisoire (Cep), qui aura à se prononcer.
Les représentants de Pitit Desalines, Lapeh ainsi que Fanmi Lavalas avaient quitté, le 22 décembre, les lieux de la vérification, débutée le 20 décembre. Ils avaient rejeté la décision du Bcen de leur interdire de manipuler les procès-verbaux, ni d’émettre des commentaires, ceux-ci devant être présentés lors d’une plaidoirie. Ils sont revenus dans l’après-midi du 24 décembre, et ont assisté au tirage aléatoire de procès-verbaux à vérifier, puis se sont à nouveau retirés.
De leur côté, les représentants du Parti haïtien tèt kale (Phtk), dont le candidat Jovenel Moise arrive en tête dans les résultats préliminaires avec 55.67% des suffrages exprimés, ont continué à assister aux opérations.
Au niveau des organismes d’observation électorale, le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), a annoncé le 27 décembre avoir cessé depuis la veille d’observer la vérification. Pour Marie Yolene Gilles-Colas, du Rnddh, la vérification ne s’effectue pas suivant les critères prévus par le décret électoral.
Mais d’autres organisations, dont le Conseil haïtien des acteurs non étatiques (Conhane) et le Conseil national d’observation (Cno), faisant partie d’une coalition avec le Rnddh, ont poursuivi leurs observations.
Il en est de même des observateurs internationaux et de l’Observatoire citoyen pour l’institutionnalisation de la démocratie (Ocid). Rony Desroches, de l’Ocid, approuve le processus en cours et critique le fait que les partis contestataires veulent, à tout prix, imposer leur méthode aux juges électoraux.
Les derniers développements sont susceptibles de perturber le calendrier électoral, qui prévoit la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle.