La ONU extiende otros seis meses la presencia de sus tropas en Haití
Divulgan prórroga de la misión de la ONU en Haití
El Consejo de Seguridad de la ONU prorrogó por seis meses el mandato de la Misión de Estabilización en Haití, mediante la resolución 2313, adoptada por unanimidad en el órgano de 15 miembros.
Presidido este mes por Rusia, el Consejo escuchó así las recomendaciones emitidas por el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, en un reporte analizado hace dos días.
Ban alertó sobre la situación en Haití, a partir de los retrasos en el calendario electoral, agravados por la posposición de las elecciones generales del 9 de octubre, ante el devastador impacto del huracán Matthew, responsable de cientos de muertos y miles de desplazados.
El Secretario General solicitó la realización de un estudio estratégico, dirigido a recomendar los pasos a seguir cuando expire el año próximo el mandato de la Minustah, propuesta también recogida en la resolución del Consejo de Seguridad.
Actualmente laboran 2 370 militares y 2 601 policías como parte de la fuerza de paz establecida en 2004.
La imposibilidad de celebrar en medio de una difícil situación generada por el paso del huracán Matthew los comicios presidenciales y legislativos el 9 de octubre, llevó a posponerlos, pero eso no ha restado fuerzas al tema electoral.
Hasta que concluyó la campaña, el 7 de octubre último, los principales candidatos presidenciales estuvieron promocionándose pese a la embestida de Matthew.
El aspirante por la Liga Alternativa por el Progreso y la Emancipación de Haití (Lapeh), Jude Célestin, trabajó en la apertura de la ruta para facilitar la llegada de la ayuda humanitaria.
En declaraciones al sitio digital lenouvelliste.com, dijo que la vida de sus compatriotas es más importante que las rivalidades políticas y convocó a los otros candidatos a imitarlo y comprometerse con la reconstrucción.
El empresario agrícola y político Jovenel Moise, del ex oficialista Partido Haitiano Tét Kale (PHTK), envió varios contenedores con arroz y otros productos para la población necesitada, empacados con su foto y color.
La doctora Maryse Narcisse, de Fanmi Lavalas, con apoyo del expresidente Jean Bertrand Aristide, de haitianos residentes en el extranjero y de una parte del sector privado, envió al sur varios camiones.
En ellos distribuyó arroz, agua y materiales de construcción y organizó una colecta para comprar medicamentos dirigidos a la villa de Jeremie, la más damnificada.
En tanto Jean Charles Moise, líder de Pitit Dessalines, manifestó su solidaridad con las víctimas y se presentó en los escenarios del desastre reclamando al gobierno cumplir con sus responsabilidades.
Ahora la opinión pública ha comenzado a presionar al Consejo Electoral Provisional (CEP) para que fije una nueva fecha para realizar los comicios pospuestos por el embate de Matthews.
El lunes último el CEP se reunió con los principales actores políticos y al día siguiente lo hizo con las organizaciones de observación y la sociedad civil, pero aún no acordaron una nueva fecha para las elecciones.
El PHTK advirtió contra cualquier intento de utilizar la tragedia como pretexto para retrasar las elecciones y sugirió que se hagan el 30 de octubre, pero Radio Metropole asegura que la fecha se anunciará el viernes.
Tanto el presidente Jocelerme Privert, como el primer ministro Jean-Charles Enex, coinciden en que la convocatoria es prerrogativa de la CEP que parece esperar a que se estabilice la situación para hacer la votación.
Mientras tanto la situación se complica y en el sur, personas que han perdido todo y están desesperadas por el hambre, han comenzado a atacar a pedradas camiones que circulan con ayuda humanitaria.
Haïti – FLASH : Le Gouvernement haïtien pour la prorogation du mandat de la Minustah
Mardi, suite au dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la Minustah qui recommande de proroger de 6 mois le mandat de la Mission http://www.haitilibre.com/article-18555-haiti-flash-vers-une-prorogation-du-mandat-de-la-minustah.html , l’Ambassadeur Denis Régis, le Représentant Permanent d’Haïti à l’ONU a pris la parole devant le Conseil de Sécurité et s’est dit favorable à cette prorogation. À propos de l’éventuelle présence à plus long terme de la Minustah en Haïti, il a affirme que le Gouvernement est favorable à l’envoi, après les élections d’une mission d’évaluation stratégique.
Extraits de l’intervention de l’Ambassadeur Denis Régis :
« […] Sur le plan de la sécurité, le Gouvernement considère que, dans le contexte actuel, le soutien de la Minustah à la Police nationale d’Haïti en vue de renforcer le climat de sécurité indispensable à la réussite du processus électoral, demeure un élément crucial. Voilà pourquoi il prend note avec le meilleur intérêt de la recommandation faite par le Secrétaire général de “proroger le mandat de la MINUSTAH pour une période additionnelle de six mois, soit jusqu’au 15 avril 2017”.
[…] En ce qui a trait à une présence à plus long terme de la Minustah, le Gouvernement est favorable à l’envoi, après les élections, de la mission d’évaluation stratégique, dont le principe a déjà été convenu. Il est bien entendu qu’il appartiendra au prochain gouvernement sorti des urnes de définir conjointement avec les membres du Conseil de sécurité les termes de référence de la future Mission ainsi que les contours de la nouvelle configuration.
Quoiqu’il en soit, nous croyons utile de rappeler la position de principe du Gouvernement sur le plan de transition en cours de la Minustah ainsi que sur le profil de la mission future, lesquels doivent tenir pleinement compte de l’évolution de la situation sur le terrain. Le bon déroulement des prochaines élections devrait constituer à cet égard un indicateur clé pour ce qui est des perspectives de la stabilisation et des besoins à moyen terme et à long terme en matière de sécurité.
[…] Dans l’immédiat et en lien avec le processus électoral en cours, nous appuyons les démarches du Département des opérations de Paix auprès des pays contributeurs pour combler le déficit actuel de 250 policiers et atteindre le niveau autorisé de 951 membres »
Haïti-Matthew/Élections : Mise en garde du Cep contre des partis politiques toujours en campagne sous prétexte d’aide humanitaire
L’aide humanitaire apportée aux victimes de l’ouragan Matthew « ne saurait être utilisée dans le cadre d’une démarche de campagne électorale », fermée officiellement le 7 octobre 2016.
Le Conseil électoral provisoire (Cep) a fait cette mise en garde aux candidats et partis politiques qui surfent sur la vague de l’assistance humanitaire pour continuer leur campagne électorale, dans une note en date du mercredi 12 octobre 2016, transmise à AlterPresse.
Le fait d’estampiller les emballages aux logos, emblèmes et slogans de partis ou de candidats constitue une violation du décret électoral et des dispositions prises par le Cep de mettre fin à la campagne électorale, rappelle-t-il.
L’institution électorale insiste sur le fait que l’assistance humanitaire constitue « un acte non partisan ».
La décision du Cep de mettre fin à la campagne électorale le vendredi 7 octobre 2016 dernier, ne faisait pas l’unanimité dans le secteur politique.
L’organe électoral ne peut mettre fin à la campagne sans avoir retenu une autre date pour les élections du 9 octobre, reportées suite aux dégâts de l’ouragan, avait affirmé Mathias Pierre, porte-parole de la plateforme Pitit Desalin.
Le parti Fanmi Lavalas dénonçait déjà que cette situation profiterait aux candidats fortunés, qui continueraient leur campagne sous le fallacieux prétexte de porter assistance aux sinistrés.
Le bilan du passage de l’ouragan Matthew s’alourdit et passe à 473 morts, 75 disparus, 339 blessés et plus de 175 mille 500 personnes déplacées.
Plus d’un million 400 mille personnes sont en situation de besoins humanitaires urgents à travers le pays.
Des partisans de Fanmi lavalas ont annoncé leur intention de manifester pour exiger une nouvelle date pour la tenue des joutes électorales.
Pitit Desalin annonçait déjà la reprise sous peu de sa campagne.
Dans ce contexte de vives contradictions, l’organe électoral peine à censurer les dérives des acteurs impliqués dans le processus électoral.
Le mercredi 5 octobre 2016, l’organisme électoral a annoncé qu’il ferait part d’une nouvelle date pour les scrutins, au plus tard le mercredi 12 octobre 2016, lors d’une conférence de presse.
Cette rencontre a été reportée par le Conseil au vendredi 14 octobre 2016, en vue d’avoir le temps de rechercher un consensus pour actualiser le calendrier électoral.