Haití: Consejo Electoral convoca a elecciones presidenciales el 20 de noviembre

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Las elecciones en Haití, aplazadas a causa del huracán, serán el 20N

El Consejo Electoral Provisional (CEP) de Haití convocó elecciones generales para el 20 de noviembre próximo, tras aplazar las que se tenían que haber celebrado el pasado 9 de octubre debido a los daños ocasionados por el huracán Matthew.

Si ninguno de los candidatos supera el 50 % de los votos, será necesaria una segunda vuelta, el 29 de enero de 2017, precisó el presidente del CEP, Leopold Berlanger, en rueda de prensa.

El CEP anunció el pasado 5 de octubre el aplazamiento de las elecciones generales previstas para el próximo 9 de octubre, debido a los daños ocasionados un día antes por el huracán Matthew, que causó 546 muertos y 175.000 desplazados, según cifras oficiales.

Berlanger reconoció que después del ciclón será difícil organizar las elecciones según lo previsto, debido a que muchos de los centros de votación han quedado destruidos parcial o totalmente.

También admitió que es imposible tener un presidente el próximo 7 de febrero, fecha establecida por la Constitución para la toma de posesión del nuevo Gobierno.

Estos comicios se celebrarán después de que el Consejo Electoral Provisional invalidara los del 25 de octubre de 2015 por supuestas irregularidades.

A las elecciones están convocados 27 candidatos, entre ellos, Jovenel Moise, del Partido Haitiano Tet Kale (PHTK); y Jude Celestin, de la Liga Alternativa por el Progreso y Emancipación Haitiana (Lapeh), quienes en las elecciones del 25 de octubre de 2015 obtuvieron un 32,81 % y 25,27 % de los votos, respectivamente.

Desde el pasado 15 de febrero Haití está dirigido por el presidente interino, Jocelerme Privert, después de concluir, una semana antes, el período de Gobierno de Michel Martelly sin que se hubiera elegido a su sucesor debido a la crisis política.

Heraldo


Élections : Mise en garde du Cep contre des partis politiques toujours en campagne sous prétexte d’aide humanitaire

L’aide humanitaire apportée aux victimes de l’ouragan Matthew « ne saurait être utilisée dans le cadre d’une démarche de campagne électorale », fermée officiellement le 7 octobre 2016.

Le Conseil électoral provisoire (Cep) a fait cette mise en garde aux candidats et partis politiques qui surfent sur la vague de l’assistance humanitaire pour continuer leur campagne électorale, dans une note en date du mercredi 12 octobre 2016, transmise à AlterPresse.

Le fait d’estampiller les emballages aux logos, emblèmes et slogans de partis ou de candidats constitue une violation du décret électoral et des dispositions prises par le Cep de mettre fin à la campagne électorale, rappelle-t-il.

L’institution électorale insiste sur le fait que l’assistance humanitaire constitue « un acte non partisan ».

La décision du Cep de mettre fin à la campagne électorale le vendredi 7 octobre 2016 dernier, ne faisait pas l’unanimité dans le secteur politique.

L’organe électoral ne peut mettre fin à la campagne sans avoir retenu une autre date pour les élections du 9 octobre, reportées suite aux dégâts de l’ouragan, avait affirmé Mathias Pierre, porte-parole de la plateforme Pitit Desalin.

Le parti Fanmi Lavalas dénonçait déjà que cette situation profiterait aux candidats fortunés, qui continueraient leur campagne sous le fallacieux prétexte de porter assistance aux sinistrés.

Le bilan du passage de l’ouragan Matthew s’alourdit et passe à 473 morts, 75 disparus, 339 blessés et plus de 175 mille 500 personnes déplacées.

Plus d’un million 400 mille personnes sont en situation de besoins humanitaires urgents à travers le pays.

Des partisans de Fanmi lavalas ont annoncé leur intention de manifester pour exiger une nouvelle date pour la tenue des joutes électorales.

Pitit Desalin annonçait déjà la reprise sous peu de sa campagne.

Dans ce contexte de vives contradictions, l’organe électoral peine à censurer les dérives des acteurs impliqués dans le processus électoral.

Le mercredi 5 octobre 2016, l’organisme électoral a annoncé qu’il ferait part d’une nouvelle date pour les scrutins, au plus tard le mercredi 12 octobre 2016, lors d’une conférence de presse.

Cette rencontre a été reportée par le Conseil au vendredi 14 octobre 2016, en vue d’avoir le temps de rechercher un consensus pour actualiser le calendrier électoral.

Alterpresse


Élections : Le Modep met en garde contre une éventuelle catastrophe électorale

Le Mouvement démocratique populaire (Modep), dit craindre une éventuelle catastrophe électorale, dans une note transmise à AlterPresse, ce 13 octobre 2016.

L’entêtement du Conseil électoral provisoire (Cep) et de certains candidats, pour organiser les élections, le plus rapidement possible, ne peut conduire qu’à une catastrophe électorale, au regard du climat d’insécurité et de la situation du peuple haïtien, avertit Guy Numa, membre du Modep.

Une éventuelle réouverture officielle de la campagne électorale mettra la population en grand danger.

Les rassemblements pourraient faciliter la prolifération du choléra et créer de nouveaux foyers de contamination, estime le travailleur social et également éducateur populaire.

La population n’est pas en état d’aller aux urnes, vu que plus d’1 million 400 mille personnes sont toujours en situation humanitaire urgente, pense-t-il.

Un recensement des disparus et des personnes, ayant perdu leurs Cartes d’identification nationale (Cin), est nécessaire avant de prévoir l’organisation des élections reportées sine die, soutient le Modep.

Ces scrutins n’ont pas pu avoir lieu, le dimanche 9 octobre 2016, en raison des dégâts causés par l’ouragan Matthew sur le pays.

Le Cep n’a pas encore présenté le bilan des différents centres de votes, détruits par l’ouragan.

Le Modep critique ce qu’il appelle le laxisme de l’institution électorale et la poursuite effrénée du pouvoir en place à vouloir organiser les élections, au mépris de la condition des personnes sinistrées.

La passivité du Conseil électoral sur certains dossiers brûlants remet en question sa volonté réelle d’organiser des élections transparentes, dénonce le Modep.

Il cite le rapport de l’Unité centrale des renseignements financiers (Ucref) sur le candidat à la présidence du Parti haïtien tèt kale (Phtk), Jovenel Moïse, qu’elle accuse de blanchiment d’argent.

Un mandat d’arrêt a été émis par le parquet du tribunal de première instance des Cayes contre l’actuel candidat au Sénat pour le département de la Grande Anse (une partie du Sud-Ouest), Guy Philippe, accusé comme auteur intellectuel de l’attaque contre le commissariat des Cayes (chef-lieu du département du Sud d’Haïti), le 16 mai 2016, rappelle-t-il.

Cette attaque armée a fait cinq (5) morts, dont quatre (4) « assaillants » et un policier national.

Par ailleurs, le Modep critique sévèrement le fait que le gouvernement ne peut pas encore donner de bilan définitif des morts et disparus, plus d’une semaine après l’ouragan, alors qu’il a pu présenter un bilan définitif des têtes de bétail, emportées par les eaux de l’ouragan Matthew.

Les différents échelons du pouvoir central diffusent un bilan, avec des chiffres contradictoires, fustige-t-il.

Il est anormal que certains leaders d’opinion encouragent les candidats dans cette course de popularité via l’assistance humanitaire, condamne le Mouvement démocratique populaire.

Alterpresse

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