El Consejo Electoral vuelve a postergar la fecha de la segunda vuelta presidencial

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En Haití suspenden elecciones otra vez

La segunda vuelta de la presidencial y las legislativas haitianas, inicialmente previstas para diciembre, no podrán realizarse el 24 de abril como se preveía, según declaraciones del presidente del Consejo Electoral Provisorio (CEP) formuladas ayer.

“No se puede hablar de calendario electoral en la fase en la que nos encontramos”, declaró Leopold Berlanger en conferencia de prensa realizada en la sede del CEP.

Haití se encuentra sumido en una profunda crisis política desde que el proceso electoral fuera suspendido en enero pasado, debido a las acusaciones de la oposición de un “golpe electoral” fomentado por el expresidente Michel Martelly.

En la primera vuelta de las elecciones presidenciales el 25 de octubre pasado, el candidato del gobierno, Jovenel Moisés, había recibido 32,76 % de los votos frente al 25,29 % del opositor Jude Celestin, quien calificó esos resultados de “farsa ridícula”.

Jocelerme Privert, que fungía como titular del Senado, fue elegido presidente interino el 14 de febrero para un mandato limitado a tres meses. Pero ayer, el presidente del CEP argumentó que no está obligado a respetar ese plazo.

“Como Consejo electoral, no participamos en ese acuerdo”, explicó Berlanger. “Somos una institución independiente encuadrada en la constitución y la ley electoral: está claramente establecido que el consejo tiene la autoridad para decidir dentro de qué plazo se pueden celebrar las elecciones”, afirmó.

En su primera conferencia desde la instalación del último Congreso el jueves, Berlanger criticó además las divisiones en el seno de la clase política, que paraliza el retorno de Haití al orden constitucional.

El Dia

Haïti-Élections : La commission de vérification électorale, une prérogative de l’exécutif, selon le Cep

Le Conseil électoral provisoire (Cep) n’a pas de mission de mise sur pied d’une quelconque commission de vérification de sincérité du vote ».

C’est une « décision politique », estime le président du Cep, Léopold Berlanger Fils, au cours de la première conférence de presse, ce mardi 05 avril 2016, des nouveaux membres du conseil d’administration de l’organisme électoral, et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.

Il reviendrait au pouvoir exécutif de mettre en place la commission de vérification électorale, réclamée par la majorité des secteurs de la vie nationale, aux yeux de dirigeants politiques ainsi que du nouveau conseil d’administration du Conseil électoral provisoire.

Position, à laquelle adhère le coordonnateur du parti politique Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation haïtienne (Lapeh), Jean Hector Anacacis, considérant que le Cep ne saurait être juge et partie à la fois.

« La commission (de vérification du processus électoral de 2015) doit garder son indépendance par rapport au Cep », poursuit Anacacis, du parti du candidat à la présidence, Jude Célestin, arrivé en deuxième position dans les résultats controversés de la présidentielle de 2015.

Le professeur Sauveur Pierre Etienne, coordonnateur du parti politique Organisation du peuple en lutte (Opl) et membre du Groupe des huit candidats à la présidence (G8), protestataires contre les élections controversées de 2015, partage cette même position.

Tout en soutenant combien la formation de la commission (de vérification du processus électoral de 2015) est une prérogative de l’exécutif, Etienne étend l’indépendance de la commission, non seulement de l’exécutif, mais aussi des partis politiques.

Ses « recommandations [celles de la commission de vérification électorale] doivent être sans appel et imposables à toutes et tous », renchérit Sauveur Pierre Etienne.

Lapeh n’ira pas au second tour, sans la mise en place de la commission d’évaluation électorale

Lapeh continue de conditionner la participation de son candidat Jude Célestin, au deuxième tour de présidentielle, à la formation d’une commission de vérification électorale, affirme à AlterPresse, l’ancien sénateur Jean Hector Anacacis.

« Nous gardons notre position sur la formation de la commission de vérification. Sans cette commission, la crise (électorale) ne pourra pas être résolue. C’est parce que cette revendication n’a pas été satisfaite qu’on nous a donné Privert et la situation politique aujourd’hui », explique Anacacis.

La responsabilité de former cette commission est donc renvoyée dans le camp du président provisoire Jocelerme Privert et du premier ministre Enex Jean-Charles.

Privert changera-t-il de parole, alors que sa promesse – relative à la mise en place de cette commission d’évaluation électorale – est devenue un engagement ?

Le président provisoire pourra-t-il faire face à une communauté internationale, dont les puissantes voix se montrent très peu favorables à la mise en place d’une telle commission d’évaluation électorale ?

Ne se dessine-t-il pas, à l’horizon, les contours d’un nouvel accord politique, devant remplacer celui du 6 février 2016 qui, chaque jour passant, semble ne plus correspondre au momentum.

Alter Presse

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