A más de un mes de las parlamentarias, no se han publicado los resultados y la OEA busca mediar

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L’OEA tente de rapprocher les positions du CEP et des acteurs politiques

L’Organisation des Etats Américains (OEA) veut prendre l’initiative de négociations entre les conseillers électoraux et des candidats et partis de l’opposition. Une crise électorale persiste en Haïti depuis la publication des résultats préliminaires du scrutin du 9 août 2015.

Un émissaire de l’organisation hémisphérique est attendu dans la capitale haïtienne ce mardi 15 septembre. Gerardo de Icaza, le Directeur du Département pour la Coopération et l’Observation Électorale, tentera de rapprocher les positions des acteurs politiques et des conseillers électoraux en ce qui a trait à la poursuite du processus électoral. Il aura notamment des séances de travail avec les dirigeants des partis politiques qui réclament la démission du président du CEP, Pierre Louis Opont, et l’annulation du premier tour des législatives.

Les résultats définitifs du premier tour des législatives n’ont pas été publiés plus d’un mois après le scrutin qui a été perturbé par des violences.

Officiellement le secrétaire général de l’OEA, Luiz Almagro, appuie la tenue du premier tour de la présidentielle le 25 octobre prochain.

Par ailleurs, l’OEA informe que le Chef de la Mission d’Observation Électorale (MOE), l’ancien Ministre Brésilien des Affaires Étrangères Celso Amorim, doit effectuer le 21 septembre prochain une visite préliminaire d’évaluation en Haïti. La mission d’observation de l’OEA avait récemment transmis aux autorités électorales haïtiennes des recommandations relatives au déroulement des opérations de vote. Ces recommandations doivent contribuer au renforcement de la machine électorale avant la tenue du premier tour de la présidentielle.

Metropole Haiti

Haïti-Elections : L’expert indépendant des Nations unies en droits humains appelle à corriger les erreurs enregistrées dans le processus

L’expert indépendant de l’Organisation des Nations unies (Onu) sur la situation des droits humains, le Colombien Gustavo Gallón Giraldo, demande au Conseil électoral provisoire (Cep) de corriger les erreurs enregistrées dans le processus électoral, au terme de sa visite dans le pays, ce mardi 15 septembre 2015.

Lors d’une conférence de presse, l’expert indépendant a évoqué des erreurs, liées à des actes de violences, de tentatives d’assassinat et de fraudes électorales, lors du déroulement du scrutin législatif controversé du 9 août 2015.

Il relate avoir obtenu des rapports sur les erreurs, liées au déroulement du processus électoral, notamment en ce qui concerne l’éjection, le 19 juin 2015, pour question de décharge, du candidat à la présidence de la plateforme Vérité, Jacky Lumarque, de la course présidentielle.

L’expert indépendant de l’Onu sur les droits humains suggère au Cep de rendre public l’argument, sur lequel il se base pour exclure le candidat de Vérité du processus électoral, ou bien d’inscrire son nom dans la liste des candidates et candidats à la présidence.

C’est une solution conforme au droit de vote, puisque le droit à la démocratie et à la paix sont en jeu, affirme-t-il.

Gustavo Gallón Giraldo exhorte les autorités nationales et la coopération internationale à prendre des mesures urgentes, sur des situations extrêmement graves, en matière de droits humains.

L’expert indépendant de l’Onu sur la situation des droits humains était en Haïti, du 6 au 15 septembre 2015, afin d’évaluer la situation des droits humains.

Le séjour de Gallón dans le pays est marqué par un contexte de contestations du scrutin du 9 août 2015 et de manifestations intensives, réclamant le départ du président du Cep, Pierre-Louis Opont.

Nommé, en juin 2013, par le Conseil des droits humains de l’Onu, comme expert Indépendant sur la situation des droits humains en Haïti, le Colombien Gustavo Gallón Giraldo a succédé au Français Michel Forst, qui a démissionné en mars 2013, un an avant la fin de son mandat, débuté en 2008

Alter Press

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