El Caricom organiza seminario internacional sobre reparaciones por esclavitud

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Haïti – Justice : Sommet International des réparations pour la traite et l’esclavage

 
Organisé par « The Institute of the Black World » et la Commission pour les réparations de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) se tiendra à New-York du 9 au 11 avril, un Sommet international sur les réparations pour la traite et l’esclavage transatlantique. Outre les représentants des nations membres de la CARICOM, ce sommet accueillera entre autres des participants du Belize, de Martinique, du Canada, de Suède, du Royaume Uni, de France, de l’Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas, d’Amérique latine et des États-Unis. Les rencontres se dérouleront à sur 3 sites, à Manhattan, Brooklyn et dans le Queens.

Parmi les invités Hilary Beckles, Président de la Commission pour les réparations du Caricom, le Révérend Jesse Jackson, Président de la « Rainbow Push Coalition », l’acteur afro-américain Danny Glover, ainsi que de nombreux universitaires, avocats et historiens.

Lors de ce sommet, le Mouvement Internationale pour les Réparation (MIR) parlera de la plainte de la Martinique déposée contre l’État français en 2005, qui demande à la France, 200 milliards d’euros pour le préjudice subi par les martiniquais descendants d’esclaves.

Par ailleurs, le Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN) au nom de la Commission Européenne pour les Réparations (European Reparations Commission) réitérera sa demande de restitution de 21 milliards de dollars pour Haïti. Rappelons que le 10 mai 2013, le CRAN avait assigné en justice l’État Français qui avaient imposé à Haïti une « rançon » colossale, équivalente (en dollars actualisés) de 21 milliards de dollars, qui avaient obligé Haïti à s’endetter de 1825 à 1946 pour réparer les supposés préjudices, que les planteurs français, disaient avoir subi à l’époque http://www.haitilibre.com/article-11299-haiti-justice-l-etat-francais-assigne-dans-l-affaire-des-21-milliards-paye-par-haiti-1825-1946.html

« La culpabilité n’est pas héréditaire, mais les biens le sont. Ces biens acquis sont des biens mal acquis. Les propriétaires n’en sont pas responsables mais ils en sont bénéficiaires. Pour nous il s’agit d’établir un dialogue et un rapport de force […] » a souligné Louis-Georges Tin, Président du CRAN.

Haití Libre

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