Haití: responsabilizan al gobierno por los heridos en la marcha del lunes

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Le gouvernement est responsable des violences selon l’Opposition

Les leaders de l’opposition accusent le gouvernement d’être à l’ origine des violences ayant provoqué le décès de deux personnes lors de la manifestation du 18 novembre.

Des individus armés ont tiré sur les manifestants à Delmas 32 tuant deux personnes et blessant plusieurs autres.

Le sénateur Moise Jean Charles affirme qu’il était visé par les hommes armés selon lui à la solde du gouvernement. Cet avis est partagé par son collègue, John Joël Joseph, pour qui le chef de l’état est le commanditaire de cette attaque.

Les deux parlementaires annoncent la poursuite de la mobilisation assurant que cette attaque constitue de l’huile ajoutée au feu de la mobilisation.

Le sénateur Joseph et le chef de file de l’Otan, Assad Volcy, accusent également le ministre de la communication Rudy Herriveaux. Ils jugent que l’attaque armée est l’application du plan annoncé par Herriveaux qui avait traité les manifestants de cafard.

Plusieurs centaines de personnes avaient pris part à la manifestation visant à réclamer la démission du chef de l’état et la libération des militants politiques appréhendés lors des précédentes manifestations.

L’ex sénateur Louis Gerald Gilles, dirigeant de Fanmi Lavalas, a mis l’accent sur la nécessité pour que tous les prisonniers politiques soient libérés.

A Petit Goave (Ouest) les manifestants ont également réclamé le départ du chef de l’état. La manifestation s’était déroulée dans le calme avec une forte présence des policiers nationaux et des agents de la Mission de l’Onu.

Metropole Haití

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