Policía reprime manifestación que conmemoraba aniversario de la muerte de Dessalines
Haïti: la police disperse la manifestation de l’opposition
La police a violemment dispersé, vendredi, avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau la manifestation de l’opposition, le 17 octobre. Les jeunes manifestants ont riposté en lançant des pierres.
En tête de la manifestation, le sénateur Moïse Jean-Charles, farouche opposant au président haïtien Michel Martelly, a affirmé que la police lançait délibérément des bombes de gaz lacrymogène contre les manifestants.
Les «blessés ont été transportés à l’hôpital», a affirmé le parlementaire à l’AFP. «Je suis encerclé par des policiers, ils ont pointé une arme sur moi».
Des journalistes se sont plaints aussi d’avoir été visés par la police qui leur a lancé des bombes de gaz lacrymogène et les a ciblés avec des canons à eau.
La manifestation avait été organisée à l’occasion de la commémoration annuelle de la mort de Jean-Jacques Dessalines, assassiné en 1806, deux ans après l’indépendance d’Haïti.
Les manifestants de l’opposition qui tentaient de se rassembler dans plusieurs quartiers de la capitale ont été systématiquement dispersés par la police.
Pouvoir et opposition s’affrontent en Haïti depuis des mois. Les élus de l’opposition refusent d’adopter une loi permettant l’organisation d’élections, car ils craignent que les scrutins soient manipulés par le pouvoir. Le premier ministre haïtien Laurent Lamothe avait promis, au début du mois d’octobre, que les élections législatives prévues, le 26 octobre, se tiendraient le «plus vite possible».