Se realiza en Haití la 4ª Conferencia de los Estados Partes de la CIDH
Ouverture de la quatrième conférence des Etats parties au Pacte de San Jose à Port-au-Prince
La quatrième conférence des Etats parties à la Convention interaméricaine des droits de l’homme a débuté ce lundi 26 mai, à Pétion-ville.
Cette conférence à laquelle participent 24 pays de la région a pour but d’encourager les pays non parties à ratifier la convention, a indiqué le chancelier haïtien, Duly Brutus.
Les discussions engagées dans le cadre de cette conférence – autour de la convention américaine relative aux droits de l’homme -, permettront de mieux préparer un débat en assemblée générale qui se tiendra du mardi 3 au samedi 7 juin 2014 au Paraguay.
« Il est extrêmement important qu’Haïti soit très active à ces réunions, parce qu’elle fait partie de la communauté internationale et de la région des Amériques » a fait valoir le ministre Brutus, ajoutant que le bon fonctionnement de ces corps aura des retombées positives sur les droits humains dans le pays.
Adoptée le 22 novembre 1969 lors d’une réunion de la plupart des États du continent américain à San José, Costa Rica, la Convention interaméricaine des droits de l’homme, dit « Pacte de San Jose », est entrée en vigueur le 18 juillet 1978, à la suite d’un onzième dépôt des instruments de ratification, de la part de Grenade.
La convention a été approuvée par 23 des 35 États membres de l’Organisation des États américains, à l’exception notable du Nord de l’Amérique que sont le Canada et les Etats-Unis et quelques pays de l’Amérique latine dont Trinité et Tobago ou le Venezuela.
La peine de mort est en vigueur dans la plupart des pays qui n’ont pas encore ratifié le traité (c’est le cas des Etats-Unis). Ces pays devront d’abord abolir ce supplice qui atteint la personne dans sa dignité afin de pouvoir ratifier la convention.
« Les parties prenantes s’engagent à respecter les droits et libertés, reconnus dans la convention, et à s’assurer que chaque personne vivant sous leur juridiction sera libre d’exercer pleinement ses droits et libertés, sans discrimination (race, couleur, sexe, langage, religion, opinion politique, origine nationale, statut économique, statut de naissance ou autres conditions sociales) », peut-on lire à l’article 1 de cette convention.
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