Acto oficial y protestas al cumplirse tres años de Martelly en el gobierno
Martelly cumple tres años como presidente de Haití
El presidente de Haití, Michel Martelly, cumple hoy tres años en el cargo durante los cuales impulsó la reconstrucción de su país tras el terremoto del 12 de enero de 2010.
Por ese movimiento telúrico, de 7,3 grados en la escala abierta de Richter, murieron 300 mil personas, casi dos millones quedaron sin viviendas y la capital perdió gran parte de su infraestructura.
Pero al mismo tiempo, Martelly enfrentó manifestaciones en su contra por el encarecimiento de la vida, presumibles acciones corruptas y la posposición de las elecciones municipales y parciales de la Asamblea Nacional.
Un acuerdo entre actores políticos haitianos en marzo último determinó para el próximo 26 de octubre la realización de esos comicios, pendientes durante más de dos años.
En tales sufragios se escogerán a 20 senadores, que representan dos tercios de la Cámara alta, un centenar de diputados y más de medio millar de asambleístas en todo el país.
Llamamos a todos los sectores a que apuesten por un Haití democrático y moderno, dejando atrás los vicios del pasado, manifestó el primer ministro, Laurent Lamothe.
Consideró que el acuerdo es un paso histórico y fundamental para el fortalecimiento de la democracia en este país caribeño, y ahora el enfoque, agregó, debe ser su implementación.
Lamothe también agradeció al cuerpo mediador en dicho proceso por sus grandes esfuerzos, en particular, al primer cardenal haitiano de la historia, Chibly Langlois.
Según los términos del pacto, se decidió además el establecimiento de un gobierno de apertura capaz de inspirar confianza y de crear las condiciones necesarias para realizar elecciones libres, honestas y democráticas en el futuro.
De esa forma, ingresaron a la administración dirigentes opositores, aunque el partido Fanmi Lavalas, del expresidente Jean-Bertrand Aristide, se desligó temprano del diálogo.
A juicio del abogado André Michel, gran crítico de la política de Martelly, el Gobierno actual solo ha servido para acelerar la dependencia del país a la comunidad internacional, debilitar las instituciones republicanas y ensanchar la brecha social.
Para este miércoles, la oposición convocó a marchas en repudio a las acciones gubernamentales y a favor de la renuncia del jefe de Estado y de la liberación de presos políticos.http://www.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&task=view&idioma=1&id=2678691&Itemid=1Haïti-Politique : 14 mai, commémoration des 3 ans de pouvoir de Martelly et manifestation de l’opposition
Au moment où l’équipe gouvernementale, en particulier la présidence, s’apprête à marquer les 3 ans du président Michel Martelly au pouvoir, le 14 mai, l’opposition politique se mobilise déjà pour une grande manifestation, dans le périmètre du palais présidentiel, apprend l’agence d’information en ligne AlterPresse.
Le service de communication de la présidence n’entend pas communiquer l’agenda de la journée de commémoration du 14 mai que 24 heures à l’avance.
Pour l’instant les abonnés au service de texto (SMS : Short messages system), du président Martelly sont conviés au Champs de Mars pour la circonstance.
« Le mercredi 14 mai nous attendons tous les sympathisants de «Tèt Kale» devant le palais national pour venir célébrer les 3 ans de progrès avec le président Martelly (…) », lit-on dans ce message.
Les regroupements politiques opposés au pouvoir organiseront un mouvement de protestation le 14 mai pour exiger le départ de l’équipe au pouvoir.
« Nous n’allons pas entrer dans les détails, mais la manifestation prendra fin devant le palais présidentiel », indique à AlterPresse Turneb Delpe, porte-parole du Mouvement patriotique de l’opposition démocratique (Mopod).
Toutes les manifestations organisées par les regroupements de l’opposition n’ont jamais eu la possibilité de s’approcher du Palais présidentiel qui « n’appartient pas au président Martelly » encore moins « au premier ministre Lamothe », critique Delpé.
Il dénonce aussi l’infiltration d’individus proches du gouvernement dans leurs mouvements de protestations, lesquels cassent des pare-brises de véhicules rencontrés sur le parcours.
La force patriotique pour le respect de la constitution (en créole, Fopark : Fòs patriyotik pou respè konstitisyon an) un autre mouvement de l’opposition à tendance lavalas (parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide) ajoute un détail.
Ces militants comptent faire sept fois le tour du palais présidentiel.
Outre la démission de Martelly, ils réclameront la libération des prisonniers politiques et le retrait de la communauté internationale dans l’actuelle situation de tension que vit le pays.
« Tous pour la mobilisation !! (mobilizasyon tèt dwat) », déclare Rony Timotée porte-parole de Fopark.
De son côté, le directeur départemental de l’Ouest (Ddo) de la Police nationale, Vladimir Paraison, déclare à AlterPresse, que les agents de la Pnh sont « disponibles et disposés pour assister toute entité qui manifeste l’intention d’occuper la voie publique pendant un certain temps, moyennant le respect des prescrits légaux »
http://www.alterpresse.org/spip.php?article16429#.U3M1n4F5OSo