Haití: por tercer día consecutivo protestan contra la nueva fijación del salario mínimo

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Haïti-Salaire minimum : Une commission de la chambre des députés bientôt sur pied, annonce Tholbert Alexis

Le président de la chambre des députés, Jean Tolbert Alexis, annonce la formation d’une commission de haut niveau pour se pencher sur la situation des milliers d’ouvrières et ouvriers, mécontents de la nouvelle fixation de leur salaire minimum à 225 gourdes, apprend AlterPresse.

Ces ouvriers et ouvrières manifestent quotidiennement dans les rues de Port-au-Prince depuis le 10 décembre.

Au téléphone, le député Jean Tolbert Alexis indique à AlterPresse que cette commission aura sept membres. « Prochainement, elle devra se rendre sur les lieux afin de s’enquérir sur la situation des ouvrières et ouvriers ».

Un peu plus tôt dans la journée du 12 décembre, une foule d’ouvrières et d’ouvriers s’est massée devant le Palais Législatif, réclamant un salaire minimum de 500 gourdes.

Le président de la chambre des députés Jean Tolbert Alexis est allé à la rencontre de quelques membres de syndicat.

L’un des membres de cette délégation, Yves Lamoudri, conseiller du Syndicat des ouvriers travailleurs du textile et de l’habillement du Groupe Apaid, (Synottha), soutient que « ce mouvement a obtenu l’appui des officiels du parlement, qui [leur] ont demandé de continuer la lutte jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction de leur revendication ».

Par ailleurs, Yanick Etienne de « Batay Ouvriye » (en Français « Lutte Ouvrière ») estime que les patrons des usines ont pris une décision « tambour battant » en fermant les usines, alors qu’ils allaient regagner les usines ce matin pour leur journée de travail.

« Au niveau du Ministère des affaires sociales et du travail (Mast), des démarches sont en cours pour un consensus entre les différentes parties par rapport à cette situation. Il y a des possibilités de rencontres avec le Conseil supérieur des salaires, les patrons et quelques syndicats », indique-t-elle.

Yanick Etienne ajoute qu’« il faut que la question salariale des ouvrières et ouvriers soient renégociée, parce qu’ils n’acceptent pas les 225 gourdes

http://www.alterpresse.org/spip.php?article15667#.UqrD4NLuIl8

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